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Afrique : 45 MM$ d’importations alimentaires
L’Afrique dépense 45 milliards dollars pour l’importation des produits alimentaire, a indiqué la commissaire de l’Union africaine à l’agriculture, au développement rural, à l’économie bleue et à l’environnement durable, Mme Josepha Sacko. Ces dépenses sont très importantes sachant que 60 pc des terres dans le continent sont arables, a relevé récemment la commissaire de l’UA.
Afrique du Sud : Près de 1000 entreprises ont fermé leurs portes au S1
Près de 1.000 entreprises ont été liquidées ou fermées en Afrique du Sud durant le premier semestre de 2021, a révélé l’Agence sud-africaine des statistiques (Stats SA). Les liquidations d’entreprises ont connu ainsi une hausse de plus de 23% durant les six premiers mois de 2021, a indiqué Stats SA dans sa dernière note sur la situation des entreprises du pays, soulignant que 763 entreprises avaient été liquidées au cours de la même période de l’an dernier. Elle a précisé que les secteurs de la finance, des assurances, de l’immobilier et des services aux entreprises ont été les plus durement affectés, représentant 32% de toutes les liquidations recensées durant le premier semestre de cette année. Les autres entreprises touchées sont celles oeuvrant dans le commerce, la restauration et de l’hébergement, a ajouté Stats SA, notant que ce secteur a connu une période particulièrement difficile avec le confinement strict imposé aussi bien en 2020 qu’en 2021 pour faire face à la pandémie de la Covid-19.
Angola : Des inquiétudes concernant l’inflation
L’Assemblée nationale a recommandé à l’Exécutif d’exercer un contrôle plus strict sur l’inflation, en particulier sur les prix des produits alimentaires de base. La recommandation est exprimée dans le rapport d’équilibre de l’exécution du premier trimestre du Budget général de l’État (OGE) 2021, approuvé par les commissions de travail spécialisées du Parlement angolais. Le projet de résolution de l’exécution trimestrielle de l’OGE ira au vote final, lors de la prochaine réunion plénière extraordinaire de l’Assemblée nationale, prévue le 10 de ce mois. Les députés ont conclu que le contrôle de l’inflation devrait être exercé, dans le cadre du mémorandum sur la stabilisation des prix des produits alimentaires et l’augmentation de l’offre, approuvé en mars de cette année par l’Exécutif.
Cameroun : Un plan de remboursement de la dette pour la Sonara
Le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, a présidé, récemment à Yaoundé, une cérémonie d’officialisation du plan de remboursement d’une dette de 261,4 milliards de FCAF due par la Société nationale de raffinage (Sonara) à un groupe de neuf banques. Ce montant regroupe à la fois le principal (253 milliards de FCFA) et les intérêts. « Cette restructuration procède d’un processus de désendettement par consolidation et rééchelonnement des dettes échues et impayées sur le long terme, à des conditions financières plus favorables, grâce au confort apporté par l’État du Cameroun », a expliqué le ministère des Finances pour tenter de rassurer sur le poids de l’opération sur le budget de l’État. La nouvelle durée de remboursement de cette dette arrivée à échéance est désormais de 10 ans et son taux d’intérêt est de 5,5% hors taxes. Ce remboursement se fera par mois.
Côte d’Ivoire : Marchés publics, une mise à niveau des acteurs majeurs
«Procédures de passation des marchés publics et d’exécution des crédits budgétaires dans les établissements publics nationaux», est le thème d’une session de renforcement des capacités qui réunit, du 19 au 22 octobre, une centaine d’acteurs des Directions des Affaires financières des Établissements publics nationaux (EPN) à Grand-Bassam. Durant quatre jours, il s’agira de renouveler les connaissances de ces acteurs majeurs de la commande publique sur le cadre réglementaire et institutionnel en vigueur, indique la presse locale. Selon le président du Conseil de Régulation de l’ANRMP, Coulibaly Yacouba Pénagnaba, ces acteurs qui sont en première ligne dans l’exécution du budget national, vont s’imprégner des dispositions liées aux opérations préparatoires de la passation des marchés publics et ses procédures afférentes en conformité avec le nouveau Code des marchés de publics de 2019. «Ce que nous attendons de vous, c’est la qualité des prestations et la conformité des traitements dans le processus de passation des marchés publics, (…) votre réactivité pour une maîtrise des délais en la matière et la capacité d’absorption des crédits», a déclaré M. Pénagnaba.
Côte d’Ivoire : 2ème édition d’une initiative de consommation locale
Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba a procédé, jeudi dernier au marché de gros de Bouaké, au lancement de la 2ème édition de l’initiative dénommée «Mois d’octobre, mois du consommer local». A cette occasion, il a offert du matériel à des coopératives de commercialisation de produits locaux. Ces dons d’une valeur de 20 millions Fcfa ont été remis à 10 coopératives évoluant dans la commercialisation du riz local, de produits vivriers et de maraîchers. En plus de ces équipements, le ministre a offert une enveloppe de deux millions Fcfa en espèce aux bénéficiaires. Souleymane Diarrassouba a confié qu’il s’agit, à travers cette action, d’encourager les coopératives de commercialisation de produits locaux qui se distinguent par leur travail au quotidien. Il a félicité les coopératives du vivriers pour les efforts qu’elles font jours et nuits pour approvisionner les marchés.
Côte d’Ivoire : Le Trésor Public poursuit sa stratégie digitale
Le Trésor Public, au regard de ses atouts en matière de digitalisation des services de l’Administration, propose sa plateforme digitalisée et sécurisée dénommée TrésorPay et sa monnaie électronique dénommée TrésorMoney. Selon la presse locale, le Trésor public s’est engagé à poursuivre le déploiement de ses outils digitaux, y compris Net-Collect Services, dans tous ses services et à travers la Côte d’Ivoire, afin d’atteindre ses objectifs d’optimisation des recettes de l’État, tant au niveau central que dans les collectivités territoriales et districts autonomes. Il s’agit également pour le Trésor public, principal caissier de l’Etat, d’améliorer le niveau d’encaissement des recettes de l’État, assurer la traçabilité des opérations et la disponibilité instantanée des fonds publics pour faire face à l’amenuisement des appuis extérieurs.
Djibouti : Des avancées attendues dans les télécoms
D’ici 2022, Djibouti accueillera de nouvelles infrastructures télécoms, le fruit d’un investissement public et privé, a annoncé l’opérateur historique des télécommunications, Djibouti Telecom, à l’occasion du lancement des travaux de construction d’une nouvelle station d’atterrissage de câbles sous-marins de fibre optique à Djibouti City. Le bâtiment est présenté comme « un port numérique neutre qui fournira un service d’atterrissage de câble à accès ouvert aux opérateurs de câbles sous-marins pour un atterrissage neutre, sûr et sécurisé ». Il sera déployé sur trois étages, « chaque étage ayant une salle d’équipement de 250 mètres carrés conçue avec les dernières technologies offrant une efficacité de fonctionnement et une sécurité inégalées pour héberger plusieurs câbles », a expliqué Djibouti Telecom dans un communiqué.
Gabon : De l’optimisme pour le rebond économique
Bien que durement touchée par le ralentissement économique mondial lié à la pandémie de Covid-19, depuis 2020, l’économie gabonaise devrait rebondir si la situation sanitaire du pays s’améliore. Selon le projet de loi de finances 2022, le gouvernement table sur une croissance de 3% portée par une hausse des cours du baril de pétrole et de certaines matières premières et la stabilisation des prix des matières premières. Conçue dans un contexte de reprise de l’activité économique internationale, cette prévision envisage une production de pétrole de 11 millions de tonnes, en hausse de 7,8% ; un prix du baril pétrole qui s’établirait à 60 dollars en 2022 contre 55 dollars en 2021, soit une hausse de 9,1% ; un volume d’exportations de manganèse de 9,2 millions de tonnes, en augmentation de 0,82% ; une production de caoutchouc de 7000 tonnes, en baisse de 63,9% ; une production de bois débité évaluée à 1,171 million m3, en hausse de 5,2% ; une production d’huile de palme brute de 112,2 mille tonnes et un taux de change du dollar américain à 543,2 FCFA/USD, en dépréciation de 1,2%. En 2021, Le Gabon tablait sur une croissance de 1,5% contre -1,8% en 2020, année durant laquelle l’activité économique a tourné au ralenti à cause des mesures barrières et restrictives contre le Covid-19.
Kenya : Climat, la banque centrale publie ses directives
La Banque centrale du Kenya (CBK) a publié des directives sur la gestion des risques liés au climat.
Dans un communiqué, la CBK informe les banques et les institutions financières qu’elles ont jusqu’en juin 2023 pour se conformer pleinement aux réglementations environnementales, sociales et de gouvernance. CBK a déclaré qu’elle s’attend à ce que les entités financières intègrent la gestion des risques liés au climat dans leurs décisions et activités commerciales et développent une approche sur la divulgation des risques financiers liés au changement climatique. « Ce guide indique certaines exigences de base que les institutions devraient envisager d’adopter pour ancrer efficacement les risques financiers liés au climat dans leurs cadres de gestion des risques », fait savoir la banque centrale, relevant que les risques liés au climat continuent d’exposer les institutions financières aux risques de crédit, de marché et de liquidité.
Kenya : Une étude lancée sur la monnaie numérique
La Banque centrale du Kenya (CBK) fait partie de sept autres banques en Afrique qui étudient les avantages de la monnaie numérique dans le développement de l’efficacité des paiements. Selon l’Absa Financial Index 2021, le banque centrale Kényane étudie l’utilisation des monnaies numériques à des fins de vente au détail. L’implication du Kenya dans la recherche intervient après une longue réticence de la Banque centrale qui s’était prononcé, en 2015, contre ce mode de paiement L’année dernière, le gouverneur de la CBK, Patrick Njoroge, a cédé à la pression du marché financier mondial en évolution rapide, annonçant son intention d’entamer des discussions avec d’autres banques centrales mondiales sur les possibilités d’entrer dans l’espace de la monnaie numérique. « Nous nous sentons déjà exclus et devons créer notre propre espace », a déclaré Njoroge.
Madagascar : 820 M$ nécessaires pour la relance économique
Madagascar, qui vit en situation de fragilité depuis 2013, a besoin d’un montant de 820 millions de dollars pour assurer sa relance économique post-covid, a indiqué la Banque africaine de développement (BAD). « La pandémie de la Covid-19 a mis un frein à quatre années de croissance économique soutenue à Madagascar », a déploré la BAD dans sa note de diagnostic pays (NDP) consacrée à l’économie malgache, notant que « plus de 80% de la population vit en dessous du seuil d’extrême pauvreté avec moins de 2 dollars US par jour ». Elle a, de même, signalé qu’après une croissance du PIB réel de 4,4% en 2019, le pays est entré en récession en 2020 avec une contraction de 4% à cause de l’impact de la pandémie du coronavirus. « Au-delà des effets de la crise sanitaire, les perspectives restent néanmoins favorables à un retour à la croissance du PIB réel, avec des projections de 3,5% en 2021 et de 4,5% en 2022 », a estimé la BAD, notant que pour soutenir la reprise économique, le déficit budgétaire de 4,6% du PIB en 2021 doit diminuer à 3,8% en 2022.
Sénégal : Le PLF 2022 orienté vers la relance
Le projet de loi de finances de 2022 de l’Etat du Sénégal, arrêté à 5 199 milliards de francs CFA vise la relance de l’activité économique après une période marquée par la lutte contre la pandémie de Covid-19, a affirmé le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo. « ’Après une année budgétaire où la priorité était surtout de résister à l’onde de choc sanitaire, économique et sociale provoquée par la pandémie de la COVID-19, la loi de finances de 2022 sera particulièrement orientée vers la relance de l’activité économique, dans le maintien de la cohésion sociale, pour garder le cap sur l’émergence’’, a-t-il déclaré. M. Diallo présentait samedi à Saly-Portudal (Mbour, ouest), ce projet de loi de finances à des députés lors d’un atelier organisé avec la commission finances et contrôle budgétaire de l’assemblée nationale. Il s’agira, selon lui, de financer le Programme d’urgence pour l’emploi des jeunes à hauteur de 150 milliards de francs CFA, du Programme de bourses de sécurité familiale pour 35 milliards de francs CFA, du Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA) pour 5,2 milliards de francs CFA, du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) pour 18,4 milliards de francs CFA. Dans ce projet de budget, il est prévu 18,3 milliards de francs CFA pour financer le Programme de modernisation des villes (PROMOVILLES), 20,8 milliards de francs CFA pour le Programme d’acquisition d’équipements scientifiques et informatiques destinés aux universités et établissements d’enseignement supérieur et 25 milliards de francs CFA pour le programme de modernisation de la justice.