Oxford Business Group (OBG) publiera en début d’année prochaine son tout premier rapport sectoriel exclusivement consacré au secteur financier marocain. Intitulé « Financer l’avenir : construire un secteur des services financiers durable », le volet financier de The Report Morocco 2021, proposera une analyse approfondie des performances des secteurs bancaire, boursier, et de l’assurance en 2020.
Il reviendra également en détail sur la transformation et l’évolution des services financiers au Maroc en 2020, notamment en réponse à la crise du Covid-19, et sur les perspectives qui se dessinent pour l’année 2021.
Le rapport comportera également des interviews réalisées par OBG auprès de personnalités clé des secteurs bancaire et financier, notamment le gouverneur de la banque centrale du Maroc Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, qui répond aux questions d’OBG sur l’effet de la crise sur le financement de l’économie marocaine et notamment sur le plan d’action adopté par Bank Al-Maghrib pour faire face à la pandémie. Dans cette interview, le gouverneur revient sur les mesures de soutien budgétaires adoptées afin de venir en aide aux entreprises, en particulier aux PME, aux salariés du secteur privé et aux employés du secteur informel, avec la création d’un fonds spécial doté initialement de 33,7 milliards de dirhams, affirme-t-on auprès d’OBG.
Mikael Naciri, Directeur Général du CMI Centre Monétique Interbancaire, et dont un entretien sera également publié dans ce rapport, a salué l’initiative d’une étude qui permettra d’éclairer les évolutions de l’écosystème des paiements au Maroc. « On a assisté en 2020 au Maroc à une nette augmentation du commerce en ligne et à un véritable boom du paiement sans contact, » a-t-il déclaré. « Avant le début de la pandémie, les cartes bancaires étaient utilisées dans 90% des cas pour des retraits au distributeur automatique. Ces derniers ont reculé de 7% en 2020, ce qui montre une réelle évolution de l’utilisation ».
Karine Loehman, Directrice Générale Afrique d’OBG, a pour sa part affirmé que ce rapport permettra de faire le point sur l’impact de la crise et de mieux comprendre les atouts du Maroc malgré les défis qui restent à relever.