La Chine doit accélérer le rythme des réformes et faire plus pour freiner un endettement croissant, a affirmé mercredi le FMI en révisant en hausse ses prévisions de croissance pour la deuxième économie mondiale.Le Fonds Monétaire International s'attend à une croissance chinoise de 6,7% pour cette année, plus élevée que sa précédente estimation de 6,6% en raison de l'expansion du crédit et de l'investissement.Cela correspondrait au taux de croissance de l'année dernière, le plus faible depuis 25 ans. Toutefois les économistes s'attendent à ce que la croissance de l'activité ralentisse pour s'établir à une progression moyenne de 6,4% entre 2018 et 2020.Après des années de forte croissance, l'expansion de l'économie chinoise a ralenti à mesure qu'elle passait d'un modèle axé sur les investissements et les exportations à un autre plus centré sur les dépenses de consommation.David Lipton, premier directeur général adjoint du FMI, a souligné qu'il était essentiel que la Chine mette à profit ce rythme d'expansion encore élevé pour accélérer les réformes."Alors que certains risques à court terme ont reculé, le processus de réforme doit accélérer pour assurer une stabilité à moyen terme et éviter que l'évolution actuelle de l'économie ne conduise à un ajustement fort", a déclaré M. Lipton aux journalistes à l'issue d'une visite de deux semaines en Chine.Le FMI a également demandé à Pékin de faire plus pour freiner la hausse du crédit, avertissant que la course aux prêts pourrait entraîner un problème de créances irrécouvrables.Le montant global de la dette de la Chine, qui comprend les emprunts des entreprises et des ménages, dépasse 260% du PIB, comparé aux 140% d'avant la crise financière de 2008.Lorsque le ratio de la dette au PIB "augmente rapidement et que cette hausse dépasse certaines limites, il existe des vulnérabilités et une plus grande probabilité de crise", a ajouté M Lipton.Le FMI a également exhorté Pékin à supprimer le soutien aux entreprises publiques sous-performantes et aux entreprises dites zombies, qui ne survivent que grâce au crédit automatique des banques.Les entreprises publiques et les sociétés endettées ont constitué un frein à l'activité économique. Le gouvernement reconnait la nécessité de les restructurer mais craint les licenciements massifs et l'instabilité sociale.
La Chine doit accélérer le rythme des réformes et faire plus pour freiner un endettement croissant, a affirmé mercredi le FMI en révisant en hausse ses prévisions de croissance pour la deuxième économie mondiale.
Le Fonds Monétaire International s’attend à une croissance chinoise de 6,7% pour cette année, plus élevée que sa précédente estimation de 6,6% en raison de l’expansion du crédit et de l’investissement.
Cela correspondrait au taux de croissance de l’année dernière, le plus faible depuis 25 ans. Toutefois les économistes s’attendent à ce que la croissance de l’activité ralentisse pour s’établir à une progression moyenne de 6,4% entre 2018 et 2020.
Après des années de forte croissance, l’expansion de l’économie chinoise a ralenti à mesure qu’elle passait d’un modèle axé sur les investissements et les exportations à un autre plus centré sur les dépenses de consommation.
David Lipton, premier directeur général adjoint du FMI, a souligné qu’il était essentiel que la Chine mette à profit ce rythme d’expansion encore élevé pour accélérer les réformes.
« Alors que certains risques à court terme ont reculé, le processus de réforme doit accélérer pour assurer une stabilité à moyen terme et éviter que l’évolution actuelle de l’économie ne conduise à un ajustement fort », a déclaré M. Lipton aux journalistes à l’issue d’une visite de deux semaines en Chine.
Le FMI a également demandé à Pékin de faire plus pour freiner la hausse du crédit, avertissant que la course aux prêts pourrait entraîner un problème de créances irrécouvrables.
Le montant global de la dette de la Chine, qui comprend les emprunts des entreprises et des ménages, dépasse 260% du PIB, comparé aux 140% d’avant la crise financière de 2008.
Lorsque le ratio de la dette au PIB « augmente rapidement et que cette hausse dépasse certaines limites, il existe des vulnérabilités et une plus grande probabilité de crise », a ajouté M Lipton.
Le FMI a également exhorté Pékin à supprimer le soutien aux entreprises publiques sous-performantes et aux entreprises dites zombies, qui ne survivent que grâce au crédit automatique des banques.
Les entreprises publiques et les sociétés endettées ont constitué un frein à l’activité économique. Le gouvernement reconnait la nécessité de les restructurer mais craint les licenciements massifs et l’instabilité sociale.
LNT avec Afp