
Des rebelles syriens appuyés par les forces turques avancent vers la ville d'Al-Bab, le 15 février 2017 © AFP Rafat AHMAD
Des bombardements turcs contre un fief du groupe jihadiste Etat islamique (EI) en Syrie ont causé la mort de 24 civils, a affirmé jeudi une ONG, mais Ankara a soutenu que seuls des « terroristes » avaient été tués.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), des raids aériens et des bombardements d’artillerie ont visé ces dernières 24 heures la ville Al-Bab dans le nord de la Syrie.
Cette ville, dernière place forte encore aux mains de l’EI dans la province d’Alep, est la cible depuis août dernier d’une offensive conjointe des forces turques et de groupes rebelles syriens. L’objectif de l’opération est de chasser des zones frontalières syriennes l’EI ainsi que les milices kurdes.
L’OSDH a affirmé que 24 civils, dont 11 enfants, avaient été tués dans les raids et bombardements depuis mercredi.
Mais, citée par l’agence officielle Anadolu, l’armée turque a dit que ce sont 15 « terroristes » qui ont péri lors de raids aériens, des bombardements d’artillerie et des combats.
Après une rapide avancée dans Al-Bab, l’armée turque est engagée depuis décembre dans des combats meurtriers autour d’Al-Bab.
Ces forces sont entrées le week-end dernier dans cette ville de 100.000 habitants et le Premier ministre Binali Yildirim a déclaré mardi qu’une grande partie était « sous contrôle » turc.
Cependant l’OSDH assure que les forces turques ont fait peu de progrès depuis leur entrée dans la ville.
LNT avec Afp