A la question posée par un panel lors des 20è journées économiques d’Aix-en-Provence dites sur Seine parce qu’elle ont été transmises sur le web à partir de Paris, « Sortir de la crise et lutter contre la pauvreté», la réponse a été succinte : il faut baser la reprise sur l’école, le logement, dépasser le revenu social minimum actuel et instaurer une politique d’accompagnement et d’aide aux personnes.
En un mot intégrer le local, le social et l’écologie. Mais aussi accorder une importance primordiale au numérique et aux télécommunications qui constituent des solutions et non un problème. Car le numérique se veut un secteur d’inclusion par la connectivité.
C’est pourquoi il faut developper la fibre optique pour tous les habitants.
C’est une source de création de dizaine de milliers d’emplois et un grand chantier territorial. Ainsi, en Afrique le mobile banking est très répandu deux fois plus que les règlements bancaires du fait que tous les Africains ont un téléphone portable. De plus une tonne de CO2 émise par les télécoms correspond à 10 tonnes émises par ailleurs. A ce sujet, il est important que la souveraineté des États soit souvegardée avec la 5 G qui est chinoise et le Cloud qui est américain.
La croissance doit être plus inclusive certes, mais aussi partagée avec le reste du monde. La division du travail par la mondialisation a permis à plus d’un milliard de personnes de sortir de la misère. C’est pourquoi, la relocalisation inquiète les pays concernés.
A.D