Les membres du Conseil de sécurité de l'ONU votent pour l'adoption d'une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens et à Jérusalem-Est, le 23 décembre 2016 à New York © SC Chamber/AFP Manuel ELIAS
Avec le vote, le 28 avril, de la résolution prorogeant d’une année le mandat de la Minurso au Sahara marocain, le Royaume est sorti incontestablement vainqueur d’une nouvelle épreuve de force avec les séparatistes et leurs commanditaires algériens.
Car, non seulement cette résolution a été adoptée à l’unanimité, mais, de surcroît, elle marque des avancées certaines pour les thèses marocaines en faveur d’un règlement politique et négocié de ce conflit sur la base de la proposition du plan d’autonomie élargie, déposée sur le desk du Conseil de Sécurité de l’ONU dès 2007.
La sempiternelle rengaine de l’organisation d’un référendum, chère aux mercenaires, est donc définitivement dépassée, et le Secrétaire général de l’ONU, en évoquant une nouvelle dynamique, semble vraiment pencher pour la démarche du Royaume, au grand dam d’ailleurs des nos voisins de l’Est et de leur presse qui n’arrive plus à tourner leur revers à l’ONU en victoire médiatique !
A ces deux points éminemment positifs, il convient d’ajouter l’épisode, lamentable pour le polisario, de Guerguerate et de son évacuation en catastrophe par le détachement d’anciens légionnaires du Tercio qui y avait pris position en son nom.
Devant la fermeté de la position marocaine et les menaces d’une condamnation ferme et unanime par le Conseil de Sécurité, les séparatistes ont été obligés de plier bagages en toute urgence, eux qui proclamaient quelques jours auparavant qu’ils n’évacueraient la zone que dans le cadre d’un « règlement global » de la question !!!
Finies les rodomontades donc et Brahim Ghali a dû ravaler sa morgue, lâché par tous les membres du Conseil de Sécurité, y compris ceux qui, l’an passé, avaient eu une attitude ambiguë comme la Russie. Moscou, cette fois-ci, n’a pas usé de l’abstention, préférant voter un texte qui s’avère fort sévère également pour l’Algérie.
Celle-ci, en effet, est sommée de participer activement et de s’impliquer directement dans la recherche d’une solution définitive, politique et négociée, mais également de permettre le recensement des populations enfermées dans les camps de Tindouf, ce qu’elle refuse obstinément depuis des décennies !
Il semble désormais évident que la question du Sahara marocain à l’ONU a atteint un point d’inflexion absolument cardinal pour notre cause nationale sacrée, grâce, bien évidemment, à une stratégie royale bien pensée et que les responsables publics en charge de son application n’expliquent pas assez souvent à l’opinion publique nationale.
On peut donc envisager l’avenir avec plus d’optimisme, alors que le Secrétaire général de l’ONU, M. Guterres, paraît faire montre d’une grande compréhension de la démarche du Royaume et que la diplomatie américaine sous administration Trump a prouvé sa bonne volonté et sa vision positive à notre endroit.
On attendra donc la nomination du Représentant personnel du secrétaire général de l’ONU pour aller plus loin, avec l’espoir que M. Bourita et ses services auront dressé d’ici là la liste complète et exhaustive des supports de presse nationaux, des plus anciens aux plus récents, sans esprit de favoritisme ou de discrimination !
Fahd Yata