En marge de la 24ème édition du Salon International de l’Edition et du Livre (SIEL), la Fondation Attijariwafa bank, en partenariat avec l’Union Professionnelle des Editeurs du Maroc (UPEM), a lancé lundi 12 février, la troisième édition de la Rentrée littéraire 2018.
Cet événement, qui a célébré la parution de plus de 250 ouvrage, a été vivement salué par le ministre de la Culture et de la communication, Mohamed El Aaraj, qui a déclaré que ce rendez-vous culturel était important pour les auteurs, les éditeurs et le public, soulignant que l’objectif du ministère est de permettre au livre d’exister malgré les difficultés que connaît le secteur.
«Cette 3ème édition 2018, riche de ses 250 nouveautés livresques, prouve que nous avons réussi à bâtir ensemble une ossature solide qui reflète l’édition marocaine tant au niveau qualitatif que quantitatif. C’est avec une grande fierté que nous présentons nos ouvrages dans les salons nationaux et internationaux», a affirmé pour sa part Abdelkader Retnani, président de l’UPEM.
De son côté, Mohamed El Kettani, Président-Directeur Général du groupe Attijariwafa bank, a déclaré qu’il était important de soutenir la production intellectuelle au Maroc sous toutes ses formes, et d’encourager la lecture comme moyen de transmission du savoir, en particulier auprès des jeunes.
«Ce double défi ne peut être relevé sans l’implication effective de toutes les composantes de notre société, aux côtés des pouvoirs publics, et en particulier, du ministère de la Culture et de la Communication», a-t-il souligné.
Cette cérémonie était marquée par l’annonce du lancement du «Prix du livre de l’année», qui sera attribué chaque mois de février à partir de 2019, par la Fondation Attijariwafa bank, à trois auteurs de livres publiés en arabe, en amazigh et en français. Ce prix littéraire sera le premier en son genre décerné par une institution privée au Maroc.
«Les modalités de sélection seront communiquées dans les prochains jours et l’appel à candidatures sera lancé début Mars. J’ai l’espoir que le Prix du Livre de l’Année de la Fondation Attijariwafa bank contribuera à mobiliser les énergies, à stimuler la production intellectuelle et à drainer davantage de lecteurs», a déclaré M. El Kettani.
En marge de cet événement, qui a enregistré la présence de plusieurs personnalités du monde de la culture et des lettres, une conférence-débat sur «le rôle de l’écriture dans les mutations sociales » a réuni la sociologue Rahma Bourqia, l’historien Abdeslam Cheddadi et le politologue Mohamed Tozi, qui ont discuté de la diversité et des enjeux des écrits professionnels dans les mutations sociales.
Loudni