Un mois de septembre sous le signe de l’essoufflement du pouvoir d’achat. En effet, ce mois, les Marocains payent partout. Trop même. Auprès d’une bonne partie des citoyens, on ne parle que de ça : la hausse des prix du pain, des fruits et légumes et bien d’autres produits alimentaires. En effet, la Fédération marocaine des propriétaires de boulangeries et de pâtisseries a révélé les types de pains dont les prix ont connu une augmentation. Il s’agit de pains à base de blé dur et de semoule, et non de celui à base de blé tendre. Et d’ajouter que le prix du pain à base de blé tendre ne peut pas être augmenté, car l’État le subventionne. La Fédération explique que cette augmentation des prix, soit 50 centimes, par la hausse des prix des matières premières sur le marché mondial de 3 Dhs par kilo. Les Marocains qualifient cette hausse, peu importe la raison, d’abus et d’arnaque, d’autant plus que le pain à 1 Dhs 20 centimes est souvent introuvable dans certaines boulangeries de la place, ce qui oblige le citoyen à acheter le pain disponible, à savoir le pain complet ou à base de semoule dont les prix démarrent à 2 Dhs. Idem pour les fans de pâtisserie, surpris par les prix salés. Une vraie galère pour les familles nombreuses.
En cette rentrée aussi, les ménages ont été déçus par le report de la rentrée scolaire, après avoir payé les droits d’inscription et le mois de septembre. Au marché des fruits et des légumes, les prix ont augmenté aussi, rendant ainsi le quotidien d’une bonne partie des citoyens de plus en plus difficile et compliqués.
C’est dire qu’avec ce coût haussier du coût de la vie, la question socio-économique dans notre pays reste une urgence sérieuse et fondamentale pour la cohabitation sociale. Du pain sur la planche pour le prochain gouvernement, appelé à trouver les solutions adéquates. Et très vite.
H.Z