Le plan national pour la gestion du temps scolaire, élaboré par le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports et présenté par le ministre Chakib Benmoussa, est présenté par son département comme une initiative stratégique en réponse aux récentes perturbations dans les établissements scolaires. Ce plan doit marquer une vraie avancée par son approche intégrée, visant à aborder de manière holistique les défis éducatifs actuels. Selon les déclarations du ministère, le plan vise à assurer les apprentissages fondamentaux, promouvoir l’égalité des chances pour tous les élèves, et maintenir une flexibilité dans sa mise en œuvre.
Dans le contexte des interruptions des cours, le ministère a identifié la nécessité d’un plan qui garantit la continuité éducative pour tous les élèves, indépendamment de leur secteur d’enseignement (public ou privé). Ce plan se veut conçu pour répondre aux besoins éducatifs tout en respectant le droit constitutionnel à l’éducation.
Une partie essentielle du plan implique l’extension de l’année scolaire d’une semaine. Cette mesure vise à compenser le temps d’apprentissage perdu et à assurer l’achèvement complet des programmes éducatifs, tout en tenant compte des dates importantes telles que les concours d’accès aux écoles supérieures. Parallèlement, le plan prévoit une adaptation des programmes scolaires à tous les niveaux, mettant l’accent sur les apprentissages fondamentaux pour le cycle primaire et sur la rationalisation des séances pour le cycle secondaire. L’objectif est de concentrer les efforts éducatifs sur les compétences clés tout en assurant une couverture complète des programmes.
Le soutien scolaire est également renforcé, priorisant les matières essentielles et les apprentissages de base, en particulier pour les niveaux non certifiants. Cette initiative vise à aider les élèves à consolider leurs connaissances et compétences. En outre, le plan inclut la révision des examens et des contrôles continus pour les aligner avec les programmes scolaires ajustés, incluant un report d’une semaine des examens standardisés et une révision du nombre d’épreuves de contrôle continu.
Le ministère souligne l’importance de l’efficacité pédagogique et de la flexibilité dans la mise en œuvre du plan. Les équipes pédagogiques locales sont encouragées à adapter les méthodes d’enseignement aux besoins spécifiques de chaque établissement, permettant ainsi une approche plus personnalisée et efficace.
L’intérêt supérieur des élèves est au cœur de ce plan, insiste le ministre Benmoussa. Cette orientation vise à garantir que tous les élèves bénéficient d’une éducation équilibrée et complète, malgré les défis extérieurs. Le gouvernement, en dialogue avec les syndicats, a cherché à garantir cette approche dans le cadre de l’accord éducatif.
En termes d’impact et de conséquences à long terme, le plan pourrait jouer un rôle significatif dans le renforcement de la qualité et de l’équité de l’éducation. Ces efforts visent à maintenir un haut niveau d’éducation malgré les perturbations, et à long terme, pourraient contribuer à augmenter la résilience du système éducatif.
En conclusion, le plan national intégré pour la gestion du temps scolaire, tel que présenté par le ministère, se veut reflèter une volonté de répondre de manière proactive et réfléchie aux défis éducatifs actuels. En mettant l’accent sur les apprentissages fondamentaux, l’égalité des chances et la flexibilité, le ministère veut démontrer son engagement envers l’amélioration continue de l’éducation pour tous les élèves du Maroc.
LNT