La Maison Blanche a amélioré mercredi son offre pour le plan de soutien à l’économie dans l’espoir d’arracher un compromis avec l’opposition démocrate avant l’élection présidentielle du 3 novembre.
« Nous sommes maintenant à 1.900 milliards », a déclaré le chef de cabinet de Donald Trump, Mark Meadows, sur la chaîne Fox News. « Je pense que les prochaines 24 ou 48 heures seront décisives », a-t-il ajouté.
Le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin, et la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, qui mènent les négociations, se sont parlé de nouveau mercredi pendant près d’une heure.
« Ces conversations nous ont rapprochés de la rédaction d’un texte législatif », a salué le porte-parole de Nancy Pelosi, Drew Hammill, dans un tweet. « Nous sommes mieux préparés à atteindre un compromis sur plusieurs priorités », a-t-il encore indiqué.
Des différences de points de vue persistent, et Steven Mnuchin et Nancy Pelosi doivent de nouveau se parler jeudi.
Les deux camps semblent souffler le chaud et le froid, ce qui a refroidi les marchés qui espèrent un accord, notamment après qu’a expiré mardi un ultimatum posé par les démocrates.
Le nouveau plan de soutien à l’économie américaine est plébiscité par les économistes, qui y voient un possible accélérateur de l’activité.
Mais il est devenu un enjeu électoral car chaque camp craint que l’autre ne s’en attribue le mérite. Donald Trump, qui vise un second mandat, est distancé dans les sondages nationaux par le démocrate Joe Biden.
Au début des négociations il y a trois mois, la Maison Blanche se disait favorable à un plan d’aide aux ménages et entreprises d’un montant de 1.000 milliards de dollars maximum mais les démocrates exigeaient 2.200 milliards au minimum.
En cas d’accord, le texte devrait être adopté au Sénat, contrôlé par les républicains. Si Mitch McConnell, leur chef, a indiqué qu’il le soumettrait au vote, il ne s’est pas pour autant engagé sur l’issue d’une telle consultation.