La nouvelle année judiciaire 2021, un rendez-vous annuel marqué par la présentation du bilan annuel du secteur de la justice, s’est ouverte vendredi à Rabat.
A cette occasion, le premier président de la Cour de cassation et président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), Mustapha Fares, a souligné que l’année 2020 a représenté un test exceptionnel en ce sens qu’elle a imposé des situations complexes à tous les États en raison de la pandémie.
Le Pouvoir judiciaire s’est engagé en première ligne dans la lutte contre les répercussions de la pandémie de la Covid19, a-t-il ajouté.
Le procureur général du Roi près la Cour de cassation et président du Parquet général, Mohamed Abdennabaoui, a de son côté affirmé que la pandémie a été à l’origine d’un véritable défi pour les institutions du secteur de la justice comme pour les autres secteurs. L’année dernière, a-t-il expliqué, a failli être une année blanche pour les tribunaux qui ont dû suspendre l’essentiel de leurs activités durant le confinement sanitaire en vue de protéger les justiciables et les professionnels de la justice.
Selon le CSPJ, l’ouverture de l’année judiciaire sur instructions de SM le Roi Mohammed VI, président du Conseil, est l’occasion de mettre en évidence les efforts des magistrats du Royaume. Il s’agit aussi de dresser une évaluation objective des prestations de la justice et de dévoiler les objectifs stratégiques et les projets à venir pour faire émerger une justice de proximité.
Cette ouverture intervient dans un contexte mondial exceptionnel marqué par les retombées du nouveau coronavirus, laquelle conjoncture nécessite la mobilisation de toutes les énergies selon les règles de gouvernance et de transparence pour faire face aux défis futurs dans un esprit de responsabilité et de patriotisme.
LNT avec Map