Le service de la préfecture de police d’Oujda a procédé, jeudi soir, à l’arrestation de 8 ressortissants subsahariens pour leurs liens présumés avec un réseau criminel actif dans la traite d’êtres humains, l’organisation d’immigration clandestine, la séquestration et la demande de rançon, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
Les services de sûreté avaient reçu deux plaintes, la première présentée par un Gambien résidant légalement au Maroc, qui a affirmé avoir reçu un appel téléphonique de la part de l’un de ses concitoyens lui demandant une somme d’argent en devise européenne pour qu’il puisse la remettre aux individus qui le séquestrent en vue de sa libération, explique la DGSN dans un communiqué, ajoutant que la deuxième plainte a été faite par un autre citoyen gambien qui a assuré avoir été séquestré avant d’être libéré après paiement d’une rançon.
Les investigations menées par les services de sûreté ont permis la localisation du lieu de séquestration, une maison de deux étages située dans un quartier résidentiel, et l’arrestation de 8 suspects de nationalités ivoirienne, sénégalaise et malienne, relève le communiqué, notant que 16 Subsahariens étaient séquestrés dans ce logement.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les mis en cause offraient leurs services en matière d’immigration clandestine aux victimes avant de procéder à leur séquestration dans cette maison et à la demande d’une rançon à leurs familles et à leurs proches via des appels téléphoniques, poursuit le communiqué.
Une enquête judiciaire a été ouverte sous la supervision du parquet compétent afin d’élucider les tenants et aboutissants de cette affaire et de déterminer d’éventuelles ramifications de ce réseau à l’étranger, conclut le communiqué.
LNT avec Map