Quatre années après avoir vu le jour, le think tank OCP Policy Center franchit un nouveau cap en décidant de changer de nom. La nouvelle dénomination « Policy Center for The New South » vient concrétiser son positionnement qui est de définir, à partir du Sud, de nouvelles grilles de lecture d’un Sud nouveau, décomplexé, autonome et s’inscrivant dans des rapports équilibrés avec ses différents partenaires. Elle s’inscrit également dans l’ambition d’approfondir encore l’ouverture du think tank sur l’environnement scientifique et entrepreneurial national et international. Le Policy Center for The New South renforce résolument le positionnement du think tank dans une logique de partenariat avec le monde universitaire, et notamment l’Université Mohammed VI Polytechnique. Cette dynamique facilitée par une maturation juridique, puisque le Policy Center s’érige désormais en association, vise à renforcer son caractère de plateforme ouverte à tous, en mettant à la disposition de la communauté scientifique, des autorités publiques et des opérateurs économiques un savoir-faire reconnu en matière de réflexion et d’analyse. Le Policy Center for The New South, à travers sa cinquantaine de chercheurs, continuera à développer son expertise pour apporter une contribution à la définition des politiques publiques et à une meilleure compréhension des questions stratégiques. Par la même occasion, cette édition 2019 arrive avec une nouvelle cohorte de 46 jeunes professionnels de 16 pays différents, pour des ateliers qui se sont tenus les 11 et 12 décembre. Ces journées précèdent la conférence de haut niveau Atlantic Dialogues, prévue du 13 au 15 décembre, et à laquelle ces jeunes participeront pleinement. Le programme Atlantic Dialogues Emerging Leaders (ADEL) rassemble chaque année entre 40 et 50 professionnels pour les intégrer dans un réseau déjà fort de 250 experts, chercheurs, entrepreneurs, fonctionnaires et membres de la société civile.
A souligner que plus de 3 000 jeunes âgés de 23 à 35 ans ont soumis leur candidature cette année, contre 1000 l’an dernier. Ces Emerging Leaders sont sélectionnés sur dossier en fonction de leurs capacités d’initiative, de leur potentiel de leadership, de leur vision et leur volonté de renforcer leurs liens transatlantiques.
Les Emerging Leaders de 2018 comprennent 22 femmes et 24 hommes, avec 17 Africains (dont 6 North-Africains), 11 Européens, 9 Sud-Américains, ainsi que 9 Nord-Américains. Ils viennent du secteur privé (12), des think tanks et universités (11), de la société civile (10), du secteur public (8) et des organisations internationales (4).
Pour en citer quelques-uns : Ana Barufi, Manager en recherche et innovation à la banque Bradesco (Brésil), Davi Miller, Manager des partenariats de Facebook (USA) et Jacob Ouma, directeur d’Admedia Communications Ltd (Kenya)…
H.Z