Les Nuits du Ramadan de l’Institut français du Maroc reviennent du 9 au 14 mai 2019 dans 12 villes du Royaume.
Nés à El Jadida en 2007, puis étendus en 2012 à l’ensemble des instituts français du Maroc, ces nuits du Ramadan sont un moment de dialogue de spiritualité et de réflexion autour de la musique, explique Clélia Chevrier Kolačko, Directrice générale de l’Institut français du Maroc.
Cette saison ce sont pas moins de 19 concerts qui vont être proposés à Agadir, Casablanca, El Jadida, Essaouira, Fès, Kénitra, Marrakech, Meknès, Oujda, Rabat, Tanger et Tétouan.
« Chaque année, les nuits du ramadan c’est la volonté de raconter une histoire. Cette année, ça sera autour de la thématique des nouveaux horizons, comme l’ensemble de la saison. Le public voyagera à la découverte de 5 groupes différents issus du Maroc du Cap vert du Cameroun de la France et de Bretagne avec différents types de musique », a souligné Mme Kolačko lors d’une conférence de presse tenue jeudi 2 mai.
Au programme, la chanteuse capverdienne Elida Almeida, le duo Aziz Sahmaoui/ Hassan Boussou qui se réuniront sur scène pour revisiter la musique Gnaoua. L’auteur compositeur et interprète algérien Ahmed Djamil Ghouli alias Djam proposera un concert très marqué par les influences africaines et reggae. La chanteuse camerounaise Lornoar fera découvrir au public marocain sa musique qui va du bikutsi à la bossa nova en passant par le reggae. Enfin, la Fanfare Couche-Tard, un groupe de musique tout-terrain interprétant des thèmes et compositions de tradition klezmer et balkanique, et profondément influencé par les mouvements électroniques.
Ce festival unique en son genre met en avant les valeurs universelles de dialogue, de respect, de tolérance et de partage. Il rassemble chaque année plus de 21 000 personnes et des musiciens issus de divers univers musicaux et s’inscrit ainsi comme un rendez-vous incontournable auprès du public.
AL