Décollage de la fusée Falcon 9 de SpaceX de Cap Canaveral emportant le télescope TESS, le 18 avril 2018 en Floride © AFP NASA TV
La Nasa a lancé avec succès, mercredi 18 avril, son nouveau télescope, d’un coût de 337 millions de dollars, conçu pour rechercher des planètes d’une taille comparable à celle de la Terre et susceptibles d’abriter la vie. L’engin, de la taille d’une machine à laver, a été lancé à 18H51 (22H51 GMT) depuis Cap Canaveral, en Floride.
« Trois, deux, un et décollage! » a déclaré un commentateur de l’agence spatiale américaine au moment où le Transiting Exoplanet Survey Satellite (TESS) était propulsé dans l’espace par une fusée Falcon 9 de la société américaine SpaceX.
Moins de 10 minutes après le décollage, le premier étage de la fusée a atterri, comme prévu, sur un navire autonome dans l’océan Atlantique, marquant le 24e atterrissage d’un propulseur de fusée de SpaceX.
La Nasa a également confirmé qu’à 19H53 (23H53 GMT) les deux panneaux solaires de l’engin spatial se sont déployés avec succès. Ensuite, le télescope passera deux mois à se frayer un chemin jusqu’à son orbite finale. Les premières données scientifiques qu’il livrera sont attendues en juillet.
« Nous sommes ravis que TESS soit en route pour nous aider à découvrir des mondes que nous n’avons pas encore imaginés, des mondes qui pourraient être habités ou héberger la vie », s’est réjoui Thomas Zurbuchen, l’un des responsables de la Nasa.
La société SpaceX avait renoncé lundi, deux heures seulement avant l’heure prévue du décollage, à lancer l’engin afin de vérifier les systèmes de navigation de sa fusée.
Le nouveau télescope américain a pour mission de scanner les étoiles les plus proches de la Terre et les plus brillantes à la recherche d’exoplanètes dans leur orbite.
Selon la Nasa, TESS pourrait découvrir 20.000 exoplanètes, dont une cinquantaine de la taille de la Terre et près de 500 qui seraient deux fois plus grandes que notre planète.
Ses découvertes seront ensuite étudiées par des télescopes terrestres et spatiaux qui chercheront des signes d’habitabilité comme un terrain rocheux, une taille comparable à celle de la Terre et une distance de leur soleil –pas trop proche, pas trop loin– rendant possible une température permettant l’existence d’eau liquide.
LNT avec Afp