L’élection du Maroc à la présidence de l’organisation Cités et Gouvernements Locaux Unis-Monde (CGLU-Monde), se veut une reconnaissance des efforts soutenus du Royaume en faveur du renforcement de la démocratie locale, du développement de la décentralisation et de la régionalisation avancée, ainsi qu’en matière de développement durable, a affirmé, jeudi à Rabat, Mohamed Boudra, président de l’Association marocaine des présidents des conseils communaux (AMPCC).
S’exprimant lors d’une conférence de presse à l’occasion de son élection à la tête de cette organisation mondiale, M. Boudra, a indiqué que l’orientation du Royaume s’inscrit dans le droit fil des références onusiennes et engagements internationaux et continentaux ayant des objectifs mondiaux, notamment l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA), le programme 2030 des Nations-unies et l’accord de Paris sur les changements climatiques, et ce à travers l’adhésion effective à plusieurs conventions et principes, en promulguant des lois et en mettant en place des plans d’action consacrant les fondements d’un modèle de développement durable et intégré plaçant le citoyen au cœur des priorités.
M. Boudra, qui est également maire de la ville d’Al-Hoceima, a souligné que l’élection du Maroc à la tête de cette organisation reflète le rôle avant-gardiste de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans l’unification de l’Afrique et le soutien à ses justes causes, notamment en ce qui concerne le développement durable et le raffermissement des relations de coopération Sud-Sud.
Il a, en outre, ajouté que le Maroc, pays fort de sa légitimité historique, politique et de tous ses liens humains et valeurs civilisationnelles, répondra, comme à l’accoutumée, présent lors des rendez-vous déterminants, muni de volonté et de détermination, et ce pour refléter l’image positive du modèle de la décentralisation et de la régionalisation avancée.
Dans le même contexte, M. Boudra a souligné que la participation du Royaume au 6è sommet de l’organisation à Durban en Afrique du Sud, du 11 au 15 novembre, émanait de la conviction selon laquelle les collectivités territoriales sont devenues des leviers de développement et de la diplomatie officielle, pour ce qui est du renforcement des relations extérieures et de l’échange d’expériences et d’expertises avec différents pays, que ce soit dans un cadre bilatéral, multilatéral ou international.
De même, le président de l’AMPCC a indiqué que cette association s’emploie, depuis sa création, à renforcer sa présence et ses relations en rejoignant les organisations, les instances et réseaux internationaux, continentaux et régionaux, afin de contribuer à la promotion des valeurs de solidarité internationales et nationales sur les questions relatives au développement durable, à la justice territoriale et à la lutte contre le changement climatique.
L’AMPCC voit que les prémices d’une nouvelle ère de solidarité en matière de gestion locale se pointent à l’horizon, d’autant plus que le développement est désormais au coeur de l’actualité mondiale, a relevé M. Boudra, notant que sur les trois prochaines années, le Royaume s’érigera en porte-étendard de développement, le but étant de créer une différence positive au moment où les défis de développement local revêtent une dimension internationale, ainsi que d’accompagner les grands chantiers de l’organisation tels que le changement climatique, la nutrition, la migration et l’égalité des sexes.
L’organisation Cités et Gouvernements Locaux Unis-Monde (CGLU-Monde), qui représente 250 000 villes et régions, 175 associations, 5 milliards d’habitants et 140 États membres, oeuvre pour faire entendre la voix des communes dans les manifestations internationales en tant que membre observateur des Nations Unies et elle participe également dans tous les programmes de l’ONU.
LNT avec CdP