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Les Centres techniques industriels (CTI) constituent l’épine dorsale de l’encadrement et de l’accompagnement du développement industriel national, a indiqué, mardi à Casablanca, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour.
Intervenant à l’occasion de la signature d’une convention-cadre entre le ministère de l’Industrie et du Commerce, le Réseau des centres techniques industriels marocains (RECTIM) et les CTI pour la mise en œuvre du plan de développement des CTI 2022-2025, M. Mezzour a souligné l’expertise de ces centres qui contribuent à protéger le marché marocain grâce au contrôle qualité effectué sur les produits importés.
Il a également rappelé leur appui aux industriels, y compris les petites et moyennes entreprises (PME), dans la réalisation de leurs essais, tests et certifications pour permettre aux produits marocains de répondre aux normes internationales et d’être commercialisés non seulement au niveau national mais aussi dans les marchés internationaux.
Les CTI sont essentiels dans l’accompagnement de la recherche et du développement (R&D) au niveau industriel au Maroc qui connaît aujourd’hui un grand essor et qui est au cœur de la stratégie de développement de notre pays, a affirmé M. Mezzour, notant parmi les 400.000 postes d’emploi prévus dans le programme gouvernemental dédiés à l’industrie, 100.000 seront directement liés à la R&D.
Par ailleurs, M. Mezzour a relevé les évolutions ayant marqué l’écosystème industriel marocains, lesquels s’illustrent par le passage d’une industrie qualifiée de « low cost », au stade actuel du « best cost » pour initier une transition vers un marché de « best value » qui combine à la fois la qualité et le coût, ajoutant que le Maroc est aujourd’hui une plateforme industrielle de niveau mondiale en terme de qualité et de compétitivité.
Pour sa part, le président du RECTIM, David Toledano, s’est félicité de cette signature concrétise une nouvelle fois la relation particulière entre les secteurs public et privé, qui a été tissée depuis plus de 25 ans, notant la réussite de la première convention signée en 2013 qui a permis, à travers un investissement de 360 MDH, le renforcement du développement technologique, normatif et qualitatif de la production industrielle nationale.
M. Toledano a également souligné l’action des CTI en faveur de la souveraineté industrielle du Maroc qui est devenue le leitmotiv de nombreux pays depuis le déclenchement de la crise sanitaire, faisant part de la prédisposition des industriels à défendre avec force cette indépendance nationale par la reconstruction des écosystèmes de proximité et la consolidation de la stratégie nationale.
Ce nouveau plan de développement doté d’une enveloppe budgétaire de 250 MDH, inaugure un nouveau cadre de partenariat entre l’État et les CTI à travers lequel le ministère appuiera davantage le rôle de ces centres dans l’accompagnement technique et technologique des entreprises.
L’objectif étant de les positionner en tant qu’accélérateur de l’innovation et de la R&D industrielle par notamment le développement de prestations à forte valeur ajoutée au profit des différentes filières industrielles visant le renforcement de leur compétitivité et de la souveraineté industrielle du Royaume.
Cette cérémonie a été marqué par la présence des présidents des CTI représentés par Abdelmounim El Eulj, président CETIA, Abdelkarim Labbi, président CTIBA, Abdelaziz Alazrak, président CTPC, Ali Moamah, président CETIEV, Azzedine Jettou, président CMTC, Najib Cherai, président CERIMME, Jalil Rais, président CTTH, et Abdelkader Al Alaoui, président CERIC.
LNT avec MAP