Avec une espérance de vie plus longue, la médecine préventive est désormais une approche impérative. L’objectif étant de garantir une fin de vie décente. En effet, plus on avance dans l’âge, plus les problèmes de santé se multiplient, d’où l’intérêt d’anticiper. Cela passe indéniablement par un mode et une hygiène de vie sains. En vue de mettre la lumière sur la médecine dite préventive, l’Université Mohammed VI des Sciences de la Santé (UM6SS) a organisé, le vendredi 3 mars 2017, une conférence-débat sur le thème de « la prévention et la promotion de la santé, nouveau souffle pour la médecine du 21ème siècle ». Des représentants de la Fondation Pileje, qui a pour vocation la promotion de la santé durable, ainsi que le Dr. Alain Ducardonnet, médecin spécialisé en cardiologie et médecine du sport, étaient de la partie. Alors comment peut-on intégrer la culture de la prévention comme un levier de Santé publique ? Les intervenants ont ainsi relevé les changements de paradigmes dans la relation patient-médecin, ainsi que le rôle du patient, qui devient acteur de sa prise en charge. L’objectif étant de de réduire les thérapies médicamenteuses grâce à une approche préventive.
Par ailleurs, la manifestation a été l’occasion pour l’Université Mohammed VI des Sciences de la Santé (UM6SS) de présenter un Diplôme Universitaire nouveau au Maroc, « Prévention médicale et thérapeutiques non médicamenteuses », qui a été développé en collaboration avec la fondation PILEJE. «L’objectif de la formation est de donner aux professionnels de santé les clés, les outils et la motivation pour intégrer l’approche préventive non médicamenteuse validée dans la gestion des risques santé des patients.», explique-t-on à l’université. Cette formation constitue, selon la direction, une opportunité pour repenser les soins de santé et développer une relation plus collaborative et équilibrée entre le médecin et le patient.