Le Tribunal de Tarascon a rendu mardi 20 juin un arrêt condamnant la Confédération Paysanne, une organisation syndicale française utilisée dans le harcèlement judiciaire de l’accord agricole Maroc-UE, un nouveau revers judiciaire pour le « polisario » et ses relais en France, après celui que la Haute Cour de Londres avait infligé aux soutiens du polisario au Royaume-Uni.
L’action de la Confédération Paysanne visait l’interdiction pour IDYL, entreprise française spécialisée dans la commercialisation de fruits et légumes en provenance du Maroc, y compris des Provinces du Sud, de distribuer ses produits et la condamner devant la justice (astreintes et dommages pour de soi-disant préjudices subis).
Rapidement, les réactions marocaines au jugement ont fusé. Du côté de la Confédération Générale des Entreprises, on déclare dans un communiqué que : « La CGEM se réjouit de la décision du tribunal de Tarascon dans laquelle il juge irrecevable l’action en justice menée par la Confédération Paysanne contre la société YDIL […] Cette condamnation de la Confédération Paysanne, un nouveau revers subi par la ‘Pseudo RASD’, vient consacrer le développement du commerce, la création d’emplois et de valeur ajoutée dans nos provinces du Sud ».
De son côté, le président de la Confédération Marocaine de l’Agriculture et du Développement Rural (COMADER), Rachid Benali, a déclaré à la presse que « ce jugement va réconforter nos clients et nos partenaires qui font confiance à notre pays et à ses produits et renforcer également la position du Maroc dans la défense de ses intérêts face aux ennemis de la Nation ». Et d’ajouter : « Encore un coup dur pour nos ennemis ! », rappelant qu’après le revers infligé par le Royaume-Uni, aujourd’hui c’est la France et l’Union européenne (UE) qui mettent en avant l’importance des Accords Agricoles Maroc-UE.
L’arrêt rendu par le Tribunal de Tarascon en France condamnant la Confédération Paysanne, une organisation syndicale française utilisée dans le harcèlement judiciaire de l’accord agricole entre le Maroc et l’Union Européenne (UE), vient renforcer l’essor économique que connaissent les provinces du Sud, a souligné pour sa part, mardi à Laâyoune, le président de la Chambre d’agriculture de Laâyoune-Sakia Al Hamra, Ahmed Hmaimid.
Enfin, le président de la Fédération Interprofessionnelle Marocaine des Producteurs et Exportateurs des Fruits et Légumes (FIFEL), Lahoucine Aderdour, a déclaré que la décision du Tribunal français de Tarascon devrait encourager les investissements dans les Provinces du Sud. « Ce jugement infligé à l’organisation syndicale française proche des ennemis du Maroc devrait encourager les investisseurs internationaux à investir davantage dans nos Provinces du Sud, et ainsi soutenir la dynamique de développement déjà en cours », a-t-il affirmé. Par ailleurs, M. Aderdour s’est dit réjoui de « cette décision judiciaire qui conforte l’intégrité territoriale de notre cher Royaume », avant de féliciter « la société IDYL ainsi que tous les agriculteurs et exportateurs marocains de Tanger à Lagouira à qui le Tribunal de Tarascon a rendu justice à travers cette condamnation ».
LNT avec agences