Le Maroc regorge d’énormes opportunités d’investissement dans plusieurs secteurs pour le Royaume-Uni, a affirmé, jeudi, l’Ambassadeur du Royaume-Uni au Maroc, Simon Martin.
Intervenant lors d’un webinaire initié par la Chambre de commerce britannique pour le Maroc (BritCham) sous le thème « Post-Brexit: Nouvelles opportunités pour l’économie Marocaine ? », M. Martin a relevé que l’éducation, l’agriculture et les services financiers sont, entre autres, des secteurs prometteurs pour la coopération maroco-britannique. Le Maroc, porte d’entrée vers l’Afrique, constitue un partenaire de choix pour le Royaume-Uni et vice-versa, a-t-il fait valoir, mettant un accent particulier sur l’importance des fintechs dans le développement économique et la multiplication des échanges à l’avenir pour les investisseurs. M. Martin a, par ailleurs, annoncé la tenue d’une réunion officielle de haut niveau, dans le cadre du nouvel accord entre le Maroc et le Royaume-Uni, qui aura probablement lieu dans les prochains mois.
Pour sa part, le président de la BritCham, Stephen Orr a fait observer que le Royaume-Uni est le 8ème client du Maroc, rappelant que les échanges commerciaux annuels entre les deux pays se chiffrent à plus de 18 milliards de dirhams (MMDH). « Nous pouvons aller beaucoup plus loin et trouver des intérêts communs », a-t-il dit, notant que plusieurs secteurs peuvent profiter du Brexit.
Et de préciser que la situation post-Brexit offre plus d’opportunités pour les deux Royaumes, plaidant pour la mise en place d’un accord de libre-échange Maroc-Royaume-Uni favorable sur le plan économique.
De son côté, Ali Seddiki, le directeur général de l’Industrie relevant du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, s’est félicité des relations séculaires entre les deux pays, mettant en exergue les opportunités économiques et industrielles à saisir par le Maroc suite au Brexit.
« C’est une nouvelle relation qui est entrain de se créer et comme toute nouvelle relation, elle est porteuse d’opportunités », a dit M. Seddiki, ajoutant que le cadre des échanges avec le Royaume-Uni était tributaire de la relation du Maroc avec l’UE.
Il a, dans ce sens, mis en avant la volonté du Maroc et des partenaires britanniques pour créer une nouvelle relation basée sur ce socle qui a été celui des premiers échanges.
Plusieurs secteurs vont bénéficier en priorité du Brexit, particulièrement les secteurs manufacturiers, a-t-il dit. « Nous avons une relation avec l’UE qui nous permet de nous aligner rapidement et d’anticiper tous les changement majeurs qui auront lieu au sein de l’Union et notamment les mesures de protection tarifaires ou non tarifaires qui peuvent arriver et sur lesquelles nous sommes étroitement associés par nos partenaires européens », a expliqué M. Seddiki.
La relation triangulaire entre le Maroc, l’UE et le Royaume-Uni va offrir de nombreuses opportunités aux deux pays pour pouvoir s’adresser à un même marché débouché qui est celui de l’Europe, a-t-il conclu.
LNT avec Map