Selon certaines sources, l’interdiction concernerait seulement les vêtements, notamment les burqas, en provenance de Turquie, portant la signature du réseau du turc Gülen, une semaine après la fermeture d’écoles appartenant à ce même groupe. Dans l’attente d’un commentaire officiel du ministère, l’information est à prendre avec précautions.
La rédaction
Les autorités marocaines auraient interdit la fabrication et la vente de la burqa, selon certains organes de presse marocains.
Le ministère de l’Intérieur aurait diffusé une circulaire à ses agents en charge des commerces dans les villes leur signifiant de ne plus autoriser la confection et la commercialisation des burqas à compter de cette semaine.
Aucune annonce officielle ou communication publique sur le sujet n’avait cependant été faite par le ministère.
Dans certains quartiers commerçants de Casablanca, des agents du ministère de l’Intérieur auraient mené lundi des « campagnes de sensibilisation auprès des commerçants pour les informer de cette nouvelle décision ».
A Taroudant, le Wali aurait ordonné à des commerçants qui fabriquent et confectionnent des burqas de liquider leur stock dans les 48 heures, et de stopper toute fabrication et commercialisation de ce vêtement à l’avenir, selon un document qui circule sur les réseaux sociaux, largement repris par les médias locaux.
Idem dans la petite ville de Ouislane, où le Wali a enjoint les commerçants d’arrêter dans les 48 heures la commercialisation de la burqa, qu’il qualifie de « niqab afghan », sous « peine de voir la marchandise saisie », comme le montre un autre document officiel relayé par la presse.
Cette décision serait motivée par des raisons sécuritaires, « des malfrats ayant à maintes reprises utilisé ce vêtement pour perpétrer leurs crimes », toujours selon la presse.
LNT avec agences