Le Maroc déploie des moyens nouveaux afin de créer un environnement compétitif pour les investisseurs marocains et étrangers, a affirmé, vendredi à Fès, le ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy.
Intervenant lors de la clôture des travaux du 1er Forum économique de la Chambre du Commerce, d’industrie et des services (CCIS) de Fès-Meknès, M. Elalamy a fait savoir que le Royaume avait procédé à la mise en place d’appuis renforcés au profit des régions pour stimuler l’investissement industriel et favoriser un développement territorial équilibré.
Tout en passant en revue les mesures phares adoptées pour la relance des investissements au niveau national, le ministre a mis l’accent entre autres sur le développement d’au moins une zone franche par région, l’octroi du Statut de Zone Franche aux grandes industries exportatrices se trouvant hors zone franche et l’octroi du Statut d’Exportateur Indirect aux sous-traitants.
Il a également souligné le succès du Maroc dans les industries automobile et aéronautique, relevant que les secteurs traditionnels comme le textile ou le cuir ont encore un rôle à jouer dans la création de valeur ajoutée et d’emplois.
Le Maroc, qui a opté pour des choix judicieux sur les plans politique et économique, a fait de l’ouverture une orientation stratégique, a-t-il indiqué, précisant que des réformes structurantes ont été menées pour s’adapter aux exigences de la concurrence étrangère et accélérer l’intégration de l’économie nationale à l’espace mondial.
Selon M. Alalamy, avec le Plan d’Accélération Industrielle, le Maroc s’attèle à la mise en place d’une approche intégrée et inclusive et d’une insertion irréversible et maitrisée dans les chaines de valeurs mondiales.
Et d’ajouter que des leaders mondiaux optent pour le Maroc et y développent des projets d’envergure.
» Avec le dispositif intégré et novateur mis en place, ces opérateurs auront désormais davantage de visibilité et pourront mener leurs projets dans des conditions plus avantageuses », a-t-il dit.
Il a, par ailleurs précisé que la région Fès-Meknès est acculée à relever le pari de l’attractivité, insistant sur la nécessité d’orienter le tissu industriel de la région autour d’écosystèmes productifs.
« Cela aura un effet démultiplicateur de création d’emploi et de valeur », a-t-il dit.
Ce Forum initié sous le signe « territoire, entreprises et intelligence économique », a été rehaussé par la remise des présents offerts par la CCIS de Fès Meknès à des opérateurs économiques et décideurs marocains et étrangers dont le ministre sénégalais de la gouvernance locale, du développement et de l’aménagement du Territoire et le président de la communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale.
Cette rencontre économique, qui a réuni des décideurs nationaux et internationaux représentant notamment le gouvernement, les collectivités territoriales, les conseils régionaux, les universités, ainsi que des partenaires étrangers représentant des pays de l’Afrique, du monde arabe et de l’Europe, a été marquée par la tenue notamment de douze ateliers thématiques et par la présentation de trois conférences plénières sur la finance participative : nouveau levier de développement, investir à Fès et Meknès : le climat des affaires et la région s’exporte : en quête d’un label.
LNT avec MAP