Le comité régional de développement humain (CRDH) de la région de l’Oriental s’est réunie, vendredi à Oujda, pour faire le point sur l’état d’avancement des projets inscrits dans le cadre du programme de lutte contre la précarité au titre des années 2016 et 2017.
La réunion, tenue sous la présidence du wali de la région de l’Oriental, gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad Jamai, a été marquée aussi par la présentation de la carte régionale et du schéma directeur de la précarité.
Les projets inscrits dans le cadre du programme de lutte contre la précarité au niveau de la région au titre de l’année précédente, au nombre de 31, ont nécessité un financement de 26.790.000 DH, dont une contribution de l’INDH estimée à 22.420.000 DH.
Au titre de l’année en cours, le coût global des 30 projets programmés s’élève à 48.871.440 DH avec une part de l’INDH de l’ordre de 23.276.440 DH et un apport des partenaires de 25.595.000 DH.
Ces chiffres révèlent que la contribution financière des partenaires à la réalisation des projets du programme de lutte contre la précarité au niveau de la région de l’Oriental a progressé cette année pour s’établir à 52 pc, contre seulement 26 pc en 2016.
Dans une déclaration à la MAP, le chef de la division de l’action sociale à la préfecture d’Oujda-Angad, Abderrazak Eddo, a mis l’accent sur l’organisation prochainement d’une journée de concertation autour de la carte de la précarité, avec pour but de définir les priorités concernant les besoins des catégories cibles du programme régional de lutte contre la précarité.
Selon lui, il sera procédé à l’évaluation des données contenues dans cette carte et leur actualisation avant de la présenter aux différents intervenants lors de cette journée d’étude.
Les projets inscrits dans le cadre du programme de lutte contre la précarité visent à améliorer les conditions de vie des personnes vivant dans une situation de précarité dans la région, notamment les élèves issus de familles nécessiteuses, les personnes en situation de handicap sans ressources, les femmes dans une situation de précarité extrême, les patients souffrant d’insuffisance rénale et autres catégories dans le besoin.
LNT