Contrairement à leurs parents, la jeune génération s’équipe de smartphone et de tablette de plus en plus tôt. Selon le HCP, plus de la moitié des élèves qui retrouveront les bancs de l’école le 1er octobre, seront munis d’un téléphone portable, soit plus de 4,5 millions d’élèves.
Bien qu’Internet regorge d’informations éducatives, amusantes ou utiles qui permettent aux enfants de s’épanouir et d’apprendre au quotidien, ça reste une arme à double tranchant. Les jeunes peuvent être confrontés à des images choquantes, violentes ou tout simplement inadaptées à leur âge, mais aussi au cyberharcèlement, à des propos sexistes, racistes, homophobes, ou encore à des arnaques en tout genre.
Pour répondre aux nombreuses préoccupations des parents sur ce sujet, les experts en cybersécurité de Kaspersky dévoilent leurs conseils clés pour accompagner les nouveaux collégiens pour une rentrée numérique en toute sécurité.
Il s’agit en premier lieu de mettre en place un mécanisme de verrouillage sur le smartphone de l’enfant.
Les enfants ont facilement tendance à égarer leurs affaires et peuvent facilement perdre leur smartphone qui peut se retrouver entre de mauvaises mains.
« Dans ce type de situation, il est primordial d’avoir au préalable mis en place un système de verrouillage efficace qui permettra de protéger les données et les informations personnelles de l’appareil », analyse Pierre Delcher, Chercheur Senior au sein de la Global Research & Analysis Team de Kaspersky.
En effet, le système de verrouillage constitue un premier rempart contre une utilisation potentiellement frauduleuse du téléphone.
Selon les experts, il est essentiel d’informer l’enfant des risques auxquels il sera exposé en commençant par rappeler des règles simples. « Par exemple, les réseaux sociaux sont interdits aux moins de 13 ans. Il est également important de comprendre que tout ce qui est publié peut être réutilisé, à mauvais escient. Rappeler qu’il est préférable de ne pas partager d’informations contenant le nom/lieu de l’établissement scolaire, l’adresse de la maison ou encore le nom des parents et proches pour éviter de se faire avoir par une personne mal intentionnée… », explique Pierre Delcher.
Le troisième conseil consiste en la désignation d’un adulte référent en cas d’alerte.
Selon les experts, même bien informé, un enfant ne sera jamais complètement à l’abri des dangers d’Internet. Il faut donc convenir avec lui d’une procédure d’alerte à activer dès qu’il en ressent le besoin, et aussi souvent qu’il le souhaite, en désignant un adulte référent.
Il faut également établir avec l’enfant des règles et limites d’usage grâce au contrôle parental.
Chaque système d’exploitation de smartphone, iOS ou Android, propose de paramétrer un contrôle parental. Ils permettent de limiter ou d’interdire l’accès aux contenus (musique, vidéos en ligne, séries, livres…), au web, aux jeux vidéo, etc. Tout aussi important, le contrôle parental permet de garder la main sur les informations personnelles que l’enfant pourra partager, afin d’interdire à une application d’accéder à sa géolocalisation, à ses contacts, au calendrier, au micro, à la reconnaissance vocale, ou encore au Bluetooth, expliquent les experts.
Et enfin, Kaspersky conseille aux parents d’échanger et sensibiliser, pour que les enfants soient les futurs garants de la sécurité numérique.
« La nouvelle génération est très connectée, et se sent parfois plus compétente, techniquement, que les adultes. Si les enfants ont parfois bien des choses à nous apprendre sur le fonctionnement de certaines applications, il faut qu’ils aient conscience des risques et s’approprient les bonnes pratiques, dès leurs premiers usages », soulignent les experts de Kaspersky.
AL