Le RNI bouge. A une année des prochaines législatives, les collègues d’Akhannouch sont sur tous les fronts. Au sein de la coalition gouvernementale, les Rnistes optent pour la discrétion… totale. En dehors de cette alliance gouvernementale conduite par le PJD, l’un des principaux rivaux politiques d’un RNI ambitieux, rien ne les empêche de faire de l’opposition. Un parti officiellement avec, mais officieusement contre.
En attendant, le parti d’Akhannouch, connu pour être un parti de grands industriels, agriculteurs et autres commerçants, revient aujourd’hui sur la carte amazighe. Une sorte de retour aux origines, peut-on dire ! Sachant que les instances dirigeantes du parti sont en bonne partie d’origine soussie, à leur tête le président Aziz Akhannouch, un pur soussi d’origine. Certains rnistes vous diront même que le RNI est un grand parti amazigh… tout simplement.
Mais dans le cadre de cette intégration du Front de l’Action Politique Amazighe, l’objectif reste autre, à savoir la cause amazighe en tant que principale composante de l’identité marocaine. Une charte d’entente entre le RNI et cette organisation a été signée en ce début de semaine au siège du parti à Rabat.
Pour l’Action Politique Amazigh, il est grand temps que la cause amazigh sorte du sentier purement politique pour rejoindre la prise de décision à travers l’action partisane.
Pour le RNI, la cause amazighe reste et restera l’une des priorités fondamentales de l’action du parti. Et au-delà de l’identité, l’amazighe devrait connaître une dynamique touchant différents domaines.
En ce début du mois aussi, le RNI s’est en outre félicité des rôles joués par la Jeunesse aux côtés des coordinateurs régionaux sans oublier son implication effective dans les différentes initiatives lancées par le RNI, notamment la campagne 100 jours, 100 villes ainsi que le débat national sur la riposte contre la pandémie du coronavirus. Le président a profité de l’occasion pour réitérer l’engagement du parti à parier sur les jeunes pour les prochaines échéances tout en appelant l’ensemble des jeunes marocains désirant s’impliquer dans le processus de façonnement de décision, à adhérer à l’action politique en tant que porte d’entrée essentielle pour la construction du Maroc de demain avec une empreinte des jeunes.
Abderrahim Bouaida, considéré comme l’un des trouble-fêtes du parti a été, lui, expulsé sur décision de l’administration du parti.
Comme on le voit donc, le RNI, et malgré un contexte socio-économique extrêmement délicat à cause de la Covid-19, se prépare comme il se doit pour les prochaines échéances prévues dans une année.
H. Zaatit