
« Quiconque tue un être humain non convaincu de meurtre ou de sédition sur la Terre est considéré comme le meurtrier de l’humanité tout entière. Quiconque sauve la vie d’un seul être humain est considéré comme ayant sauvé la vie de l’humanité toute entière !»
Saint Coran
Rachid Hamimaz, Économiste, IAV Hassan II
Nous avons parlé dans cette tribune du consommateur, à l’occasion de plusieurs articles, des risques sanitaires auxquels le consommateur était exposé face à la large ouverture du marché marocain, à une multitude de produits alimentaires importés (certains étant, et je pèse mes mots, les déchets des autres pays), à l’introduction de manière illégale de produits sur le territoire national, à la vigueur d’un secteur informel, aux carences du contrôle institutionnel de la qualité sanitaire, au sommeil glaciaire dans lequel sont plongées les associations de consommateurs.
Le spectre de la catastrophe sanitaire des huiles frelatées de Meknès plane toujours et nous interpelle. Nous le disons avec la gravité et l’objectivité qui s’imposent. Le consommateur marocain est tout simplement livré à lui-même. Les risques sanitaires chimiques (additifs + résidus de pesticides) se font de plus en plus sentir. Mais à la différence de la catastrophe de Meknès, ils n’ont pas d’effets spectaculaires et immédiats. Leurs effets toxiques sont cumulatifs, lents et progressifs car l’empoisonnement de type chimique lui, est lent et progressif. Des maladies graves et souvent incurables ne se développent que plusieurs années plus tard, qu’après accumulation progressive dans les tissus, d’additifs et de pesticides incriminés.
Nous voulons dans ce texte conjurer le sort et interpeller nos autorités compétentes et les associations de consommateurs, en leur rappelant ce qu’a été l’affaire des huiles frelatées de Meknès et des drames qu’elle a laissées dans les consciences. On dit souvent qu’il faut connaître son passé pour mieux connaître le présent et l’avenir. La plupart des acteurs et victimes de cette tragédie sont aujourd’hui morts. Mais rappeler que l’esprit de la fraude, présent à cette époque, persiste de nos jours, sous différentes facettes. Nous le constatons au quotidien, lorsqu’on se promène dans les médinas au milieu des gargotes fumantes, des vendeurs de toutes sortes, dans les souks hebdomadaires, au milieu de dizaine de produits introduits illégalement sur le territoire, d’origine inconnue ou douteuse, lorsqu’on entre dans une épicerie ou un supermarché, etc.
Je rappellerai les faits de l’affaire de Meknès et je livrerai mon témoignage à propos d’une des victimes des huiles de vidange de moteur, que j’ai bien connue, Aïcha Nouyr, une amie de la famille, qui a été rappelée, il y a une vingtaine d’années par son Seigneur. Par ce témoignage, je souhaiterais que le lecteur apprécie par lui-même ce qu’a été ce drame, et pourquoi nous devons tout faire, pour que jamais, il ne se reproduise, dans un contexte de globalisation des échanges et de carence des services de contrôle.
L’atroce drame des huiles frelatées de Meknès
Des négociants à l’esprit diabolique et avides de gains ont, dès l’année 1959, compris tout l’intérêt qu’ils avaient à gagner de l’achat, pour des sommes modiques, d’huiles de rinçage de moteurs d’avion auprès des bases américaines installées au Maroc. Celles-ci souhaitaient se débarrasser d’environ 10 tonnes. Selon un journaliste canadien de l’époque, lorsque les Américains s’apprêtaient à quitter leurs bases de l’armée de l’air au Maroc, ils auraient vendu « de nombreux excédents d’approvisionnement, y compris du carburant contenant du TCP (le fameux poison responsable du drame) » qu’ils utilisaient pour les avions. Ces huiles ont été par la suite mélangées à des huiles de table ou d’olive.
Lorsque les dégâts ont commencé à être visibles sur le corps des victimes, les médecins ont suspecté une poliomyélite. Le 5 septembre 1959, les premiers malades atteints de paralysie, aux mains et aux jambes, commencent à être accueillis dans les hôpitaux de Meknès. En moins d’un mois, plus de 2000 cas sont répertoriés. Ce sont 10 000 cas qui seront recensés dans toutes les régions du Maroc de septembre à décembre 1959. Plus tard, les statistiques s’arrêteront sur l’effroyable chiffre de 20 000 victimes. Certains observateurs estiment que c’est bien plus encore.
Plusieurs marques d’huile de table à base d’huile de vidange ont été commercialisés à des prix défiant toute concurrence : « la marque cerf » ou « al-hilal » (lune). Le distributeur était localisé à Meknès 107, rue Bab-Aissi. L’enquête a révélé que cinq commerçants, grossistes et mélangeurs de Casablanca, Fès et Meknès étaient incriminés en tant que responsables du réseau commercial qui a réussi à écouler à travers le pays 15 tonnes d’huiles frelatées. On estimait que le poison, représentait 67% de la bouteille d’huile, ce qui bien évidemment ne laissait aucune chance au malheureux consommateur marocain.
Deux mille tonnes d’huile avariée ont été saisies et brûlées par les autorités, soit une quantité qui aurait pu empoisonner toute la population marocaine de l’époque.
Les analyses des huiles ont été menées, dans le cadre d’une impressionnante entraide internationale qui a engagé les autorités marocaines, le croissant rouge marocain, la ligue des sociétés de la Croix-Rouge de l’OMS et du Fonds des Nations Unies pour l’enfance. Les missions envoyées à l’appel de la Ligue l’ont été de la part de l’Allemagne fédérale, la France, l’Australie, l’Autriche, la Grande Bretagne, la Finlande, la Hollande, la Norvège, la Suède, la Suisse et même le Croissant-Rouge Turc. 50 médecins, physiothérapeutes et infirmières ont été mobilisés ainsi que l’envoi de 200 tonnes de matériel hospitalier. Le personnel médical étranger a été ensuite réparti entre les villes de Sidi Slimane, Sidi Kacem, Khemisset et Al-Hoceima. Le nombre de lits mis à disposition a permis l’hospitalisation de 2669 malades.
Les paralysés ont bénéficié de plus de 491 000 traitements par physiothérapie, hydrothérapie et ergothérapie.
Les analyses ont révélé la présence d’un constituant chimique le trorthocresylphosphate (TCP) qui s’attaquait aux nerfs moteurs des personnes qui en consommaient et provoquaient les symptômes de paralysie des membres inférieurs, des doigts et des bras. La motricité et la dextérité étaient particulièrement affectées. Ce qui a, au début, trompé les observateurs en les laissant croire que c’était une poliomyélite.
Une victime incarnant le courage et l’amour de la vie mais que la mort a rattrapée : Aïcha Nouyr ou une belle leçon de vie
La vie de Aicha Nouyr a été un enfer. L’enfer a commencé en 1959, quelque part dans la ville de Tétouan, alors qu’elle était encore une fillette. Ses parents avaient acheté cette sinistre huile à bon marché et lui en avait donnée à consommer. Peu de temps après, elle ressentit les premiers effets de l’intoxication qui paralysait progressivement des parties importantes de son corps. Elle grandit avec ces handicaps majeurs. Chétive, maigre, pâle comme un tissu jaune délavé, son corps avait été déformé par les huiles de vidange de moteur, rabougri et réduit à une petite femme qui se trainait avec peine. Elle devait fournir des efforts incroyables pour marcher, basculant à droite et à gauche pour trouver une force, je ne sais où, pour se mouvoir. On eût dit une carcasse brisée qui se ressoudait à chaque mouvement. Cette petite femme difforme trouvait une vigueur quelque part, sans doute dans l’amour intense qu’elle avait pour la vie. Et cette fillette qui souffrait le martyr pour se rendre à l’école, qui devait, à chaque effort, s’assoir et se reposer, ici, là, partout, réussira brillamment ses études de primaire et secondaire, puis entamera des études universitaires de lettres modernes. Je la croisai parfois sur le chemin de la faculté. Elle s’arrêtait plusieurs fois pour trouver la force de repartir. De loin, on pouvait aisément reconnaitre sa frêle silhouette qui se balançait, déployant des efforts titanesques pour avancer. A chaque arrêt, elle était épuisée, comme si elle avait gravi une montagne abrupte par une torride journée d’été. Voici ce qu’était la vie de Aicha Nouyr ou plutôt ce que les criminels en ont fait.
Admirez votre œuvre, fraudeurs et criminels de la pire espèce, vous qui avez brisé l’avenir de milliers d’innocents, et préparez-vous à la rencontre de votre Seigneur, que vous avez oublié ici-bas, le jour où Aicha Nouyr et des milliers de victimes vous attendront pour réclamer justice ! Ce jour-là, « où ni les biens ni les enfants ne seront d’aucune utilité » pour reprendre le Saint Coran, aucune créature dans ce cosmos ne souhaitera être à votre place.

Aicha Nouyr parvint finalement au doctorat et soutint sa thèse avec les félicitations du jury. La photo ce dessus la montre, après le verdict du jury, accomplissant des efforts surhumains pour se tenir debout et droite. Les personnes floutées, à droite et à gauche, la soutiennent discrètement.
Aicha Nouir était une leçon de vie pour nous tous, pour toutes celles et ceux qui, ayant tout ce qu’il leur faut, sont prisonniers de leurs caprices et ne daignent pas achever ni réussir leurs études. Aicha Nouyr fut rattrapée par la maladie et son insupportable calvaire. Son immunité était inexistante. Elle fut emportée à 33 ans par un cancer généralisé, un jour d’automne pluvieux, comme si tous les éléments, ce jour, marquaient leur tristesse à la perte de cette petite femme chétive, rongée par le mal des hommes, cette femme si courageuse et si amoureuse de la vie.
Nous avons livré ce témoignage sur Aicha Nouyr mais que de victimes de la folie des hommes ont eu un itinéraire semblable. A travers ce court hommage à Aïcha Nouyr, nous honorons tous les milliers de victimes de cet abominable crime.
Le journal Le Monde de l’époque rapporte, dans son numéro du 11 avril 1960, que parmi les criminels arrêtés, il y avait un dénommé Hadj X et son associé Hadj Y (par retenue, je tairai les noms de ces individus) qui avaient avoué avoir fourni de l’huile minérale. Curieux et abominables personnages. Ils sont tous les deux hadj, c’est-à-dire qu’ils ont accompli leur pèlerinage de la Mecque. Sans doute pour purifier leurs fautes passées et leurs fautes à venir. Et revenir de la Mecque pour mieux fomenter leur crime. Drôle de conception de l’Islam ! Ils se retrouveront (gageons que la plupart d’entre d’eux ont quitté ce monde), selon le hadith bien connu, devant le tribunal de la justice divine face à vingt mille accusateurs. L’ambiance risque d’être bien chaude ce jour-là, mais cette chaleur-là est d’un type particulier. Elle ne purifie pas et surtout n’absout pas les crimes contre l’humanité (lire le verset coranique en épitaphe).
Le journal le Monde (11 Avril 1960) rapporte même que l’un de ces deux hadj a tenté de corrompre un commissaire de police pour étouffer l’affaire. Il lui a proposé la somme d’un million ce qui, à l’époque, était colossal. « Manque de bol » pour lui, le commissaire était incorruptible.
Un site web consacré aux témoignages de personnes qui ont vécu cette période nous apprend, par la bouche d’un témoin oculaire, qu’un des criminels condamnés à mort puis gracié, a été vu, une ou deux années plus tard, en France, dans les ruelles de la ville de Strasbourg se promenant et faisant ses emplettes. Parions que ces emplettes ont été faites avec l’argent des victimes de ce drame, les gains issus de ce sinistre commerce, semoir de la désolation. Quelle horreur !
Que s’est-il passé pendant le jugement du tribunal ? Le drame était loin d’être achevé pour plusieurs milliers de familles qui réclamaient justice. Pendant les délibérations, la question a été discutée pour savoir si ces actes étaient prémédités et si les coupables n’ignoraient pas que le lubrifiant ajouté à l’huile était nocif pour la santé humaine. Beaucoup se sont défendus en proclamant qu’ils ne savaient pas. Il faut saluer le courage du président de la cour d’appel de Rabat de l’époque qui a posé une question toute simple aux accusés : « Vos familles respectives ont-elles consommées cette huile ? ». Aucun coupable n’avait fait consommer cette huile à sa propre famille. La preuve avait été apportée qu’il s’agissait d’un crime prémédité, peut-être nourri en partie par l’ignorance, mais un crime tout de même. Le président de la cour d’appel a requis la peine capitale en vertu d’un dahir qui venait d’être pris par feu le souverain Mohamed V (que Dieu lui fasse miséricorde). Ce dahir du 29 octobre 1959 « relatif à la répression des crimes contre la santé de la nation », nous l’avons parcouru. Il a été scellé avant même la fin de l’enquête. L’article 1 dit ceci : « Seront punis de mort ceux qui sciemment ont fabriqué ou détenu en vue d’en faire commerce, distribué, mis en vente ou vendu des produits ou denrées destinées à l‘alimentation humaine, dangereux pour la santé publique ».
Mais c’est l’article 2 qui va soulever un tollé international parmi la communauté des juristes : « Les infractions définies à l’article 1 sont punissables même s’ils sont antérieurs à la date du présent dahir ». Or, on ne pouvait pas, en vertu d’un principe juridique essentiel dit « de la non rétroactivité de la loi pénale », condamner à mort ces criminels. Le Royaume va donc faire marche arrière, et la plupart des criminels furent libérés, purgeant un ou deux de prison pour certains. Le scandale sanitaire sans précédent, s’était déroulé dans un contexte de vide juridique total, en matière d’infractions à la santé humaine. Il faut comprendre, qu’on était au tout début du Maroc nouvellement indépendant, et que les structures juridiques et législatives étaient encore en gestation.
Mais disons, que si ces criminels ont échappé à la justice des hommes, ils n’échapperont certainement pas à la justice divine qui n’est pas limitée par la rétroactivité puisqu’elle est, par définition, éternelle et de tout temps ! C’est une consolation de taille pour les familles dévastées par ce drame.
Quatre enseignements au moins peuvent être tirés de cette tragique affaire. Les deux premiers sont plutôt des mises en garde :
- Si les criminels de l’époque ont échappé à la peine capitale du fait qu’il n’existait pas de texte juridique, aujourd’hui la loi existe bel et bien (celle que j’ai rappelée, le dahir d’octobre 1959). Que les industriels et les commerçants fraudeurs, tentés de reproduire cette dramatique expérience, sachent qu’ils sont passibles de la peine capitale, et que cette fois il n’y aura pas d’échappatoire.
- Les contrôleurs de la qualité qui seraient tentés d’accepter des pots de vin pour camoufler une affaire de ce type sont également passibles de la peine de mort pour complicité. Les responsables de la qualité sanitaire qui n’auront pas fait leur travail, ou pas suffisamment leur travail, sont tenus, aux yeux de la loi, comme responsable Ils encourent des peines d’emprisonnement. Une anecdote racontée par des témoins de l’époque. Le ministre de l’agriculture de cette période, Thami Amar (un des plus grands ministres de l’agriculture !) avait interpellé le chef du service des fraudes, un français du nom de Maulini, en ces termes : « Si vous étiez marocain, j’aurai requis la peine de mort contre vous, pour n’avoir rien fait ». Maulini répondit : « tous mes agents français sont partis avec l’indépendance. Je suis seul dans ce service. Vous auriez dû renforcer ce service à l’aide de nouveaux recrues ».
- Nous avons parlé dans l’article de l’esprit de la fraude, l’idée criminelle qui ne peut avoir disparu, pour autant, de ce pays. La preuve éclatante est que M. Amar Hamimaz raconte dans son article paru dans la TC et intitulé « la moralité du fraudeur » qu’un fait presque similaire à l’affaire des huiles de Meknès s’est déroulé dans les années 80. Il a été un des principaux témoins de cette affaire. Cette histoire devait mener à des intoxications graves, de grande envergure, pareille, à celles des huiles nocives de 1959 : « Il s’agit d’un véritable génie diabolique, féru de recherche scientifique. Il a été, sans doute, le seul au monde à fabriquer du poivre, cette épice recherchée, appelé aussi petits plombs, à partir de pâtes alimentaires dites Mhamssa. Avec une ingéniosité remarquable, il est arrivé à modifier la grosseur de chaque petit plomb pour répondre à ses exigences technologiques en termes de granulométrie. Pour colorer son « poivre » artificiel et le rapprocher de la couleur sombre du vrai poivre, il a déployé un savoir-faire satanique en faisant rouler le produit dans des huiles minérales usées provenant de vidange de moteur. Il ne lui restait plus qu’à aromatiser sa mixture avec un additif de synthèse rappelant l’odeur du vrai poivre. Il a pu ainsi commercialiser plusieurs centaines de tonnes et se ramasser une florissante petite fortune. La loi finit par le rattraper et mettre fin à son rêve machiavélique ». Dieu merci !
- C’est après l’affaire de Meknès que Thami Amar, ministre de l’agriculture de l’époque, a décidé de renforcer les structures de contrôle de la qualité et de la répression des fraudes alimentaires. Un premier groupe de 12 inspecteurs a été recruté pour remplacer les français partis avec l’indépendance. Une formation a été organisée à laquelle a participé Amar Hamimaz, l’auteur des articles sur la fraude. Aujourd’hui, la répression des fraudes est une structure démantelée par des hauts responsables au comble de l’inconscience et peut-être même de l’incompétence. Plusieurs ministres de l’agriculture qui se sont succédés, défenseurs d’un libre échange aveugle, ne supportaient même pas d’entendre le terme « répression des fraudes ». Un ministre disait même qu’il fallait laisser les gens travailler librement et ne pas leur mettre des bâtons dans les roues. « Vous ne connaissez rien au libéralisme » avait-t-il dit un jour à certain de ses cadres. Drôle de façon de considérer le libéralisme et le libre échange ! « Laisser les gens travailler librement et nous vendre leur poison », c’est cela M. l’ex ministre ? Maurice Allais, « Prix Nobel » d’économie, s’interroge comment le libre échangisme mondialiste, s’est imposé, alors qu’en réalité il n’a entraîné que désordres et misères dans le monde entier. Il pense que parmi les trois raisons principales à ce mal, qui a saisi certains décideurs : « la funeste confusion entre libéralisme et laisser-fairisme ». Cette pensée du « laissez-faire laissez aller », propre à un courant économique vieux de trois siècles, les physiocrates, a été la conviction philosophique de ces ministres marocains. Elle est le comble de l’ignorance des principes essentiels de l’économie. On pourrait inventer, quant à nous, un autre concept propre à l’économie des fraudeurs : « laissez-faire, laisser aller et laisser nous empoisonner ». C’est cela, n’est-ce pas, que voulez, Messieurs les hauts responsables de ce pays !Que ces honorables messieurs sachent que le premier pays libéral dans le monde, les USA, possède la structure de contrôle la plus puissante de la planète, la Food Drug Administration (FDA). Les milliers d’agents de la FDA portent des revolvers au ceinturon comme la police.
- Au consommateur marocain d’être plus que vigilant. Qu’il sache qu’il n’y a presque personne pour le défendre ou pour parler en son nom (et nous l’avons que trop dit dans les précédents articles). Il doit donc être son propre contrôleur de la qualité, analyser, sous-peser, sentir, toucher réfléchir, se documenter sur le Web auprès de sites sérieux, etc. C’est à ce prix qu’on pourra se prémunir contre l’esprit criminel et maléfique du fraudeur qui, tel un fantôme, plane sur nos têtes !