Lors de cette visite officielle, les deux dirigeants devraient aborder plusieurs sujets majeurs, notamment la levée des sanctions américaines contre la Syrie, décidée par Donald Trump lors de son déplacement dans le Golfe en mai dernier. Cette décision avait marqué un tournant dans les relations entre Washington et Damas, rompues depuis plus d’une décennie.
Karoline Leavitt a estimé que la Syrie avait accompli « des progrès » vers la paix sous la présidence d’Ahmad al-Chareh. Ce dernier, ancien jihadiste devenu chef d’État, avait déjà effectué une visite à New York en septembre, où il s’était adressé à l’Assemblée générale des Nations unies, une première pour un président syrien depuis 1967.
Selon le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, la rencontre prévue à Washington portera également sur la lutte contre le groupe État islamique et sur la reconstruction du pays, ravagé par quatorze années de guerre.
Donald Trump avait déjà salué Ahmad al-Chareh lors de leur première rencontre en Arabie saoudite, le décrivant comme un « gars costaud » et soulignant que leurs échanges s’étaient « très bien passés ». Le président américain avait alors encouragé son homologue syrien à rejoindre les accords d’Abraham, qui avaient permis, en 2020, à plusieurs pays arabes de normaliser leurs relations avec Israël.
LNT avec AFP