© AFP RYAD KRAMDI
Rachid Hamimaz
Universitaire
Les dernières caricatures du Roi Mohammed VI cachent une réalité bien douloureuse pour les dirigeants algériens. Il s’agit de la rappeler.
Le roi Mohammed VI est aimé de son peuple. Il faut être aveugle pour ne pas le voir. Son amour pour son peuple, son sens de l’abnégation, son souci d’être toujours auprès des plus faibles, des plus démunis forcent l’admiration au Maroc et dans le monde entier. La popularité du Roi en Afrique noire, notamment en Sénégal, et dans plusieurs pays arabes, notamment en Égypte, est tellement grande que n’importe quel marocain est ému par tant d’affection et de dévouement. L’amour que porte le peuple pour son roi au Maroc est tellement grand que tous les marocains sont toujours inquiets pour sa santé, pour sa quiétude. Ses soucis de santé sont vécus par des millions de gens comme si c’étaient les leurs. La campagne de dénigrement lancée par certains médias algériens affiliés au pouvoir militaire a suscité au Maroc un mouvement d’émoi et d’indignation sans précèdent. Le Roi est tout simplement un homme aimé.
Tel n’est pas le cas de l’Algérie. Le pouvoir dans ce pays est honni, détesté par des millions de citoyens algériens. La bande mafieuse de généraux algériens, vendeurs de cocaïne et impliquées dans plusieurs trafics et scandales, a mis main basse sur les institutions et a paralysé le développement du pays. Le président actuel a été désigné par ces militaires. Il est l’homme des militaires. Les manifestations en Algérie depuis plusieurs mois sont déterminées. Elles ne cesseront leur combat que lorsqu’ils débouteront les militaires du pouvoir ou les contraindront à obéir à une autorité civile issue des urnes. Les algériens savent, depuis plusieurs années, qu’ils sont dépossédés de leur avenir par des généraux parasites qui considèrent l’État comme une caisse dans laquelle ils puisent à volonté. Avec une rente pétrolière phénoménale, je me suis rendu en Algérie il y a quelques années et j’ai vu à quel point les villes, Alger notamment, ont gardé leur maisons et immeubles coloniaux vieillis, aux murs lézardés et poussiéreux, sans aucune restauration, comme si le pays tout entier était à l’arrêt depuis que la France l’a quitté. Où est l’argent des algériens ? Ne pouvait-on avec toute cette manne pétrolière moderniser le pays ? Quelle honte !
Aujourd’hui, après une inter pause imposée par le Covid 19, les manifestations reprennent de plus belle et vont aller crescendo.
Les dirigeants algériens et le président à leur tête sont impopulaires. Ils le savent et ils jouent sur le temps. En créant des problèmes voire des hostilités avec le Maroc, ils essaient d’occuper le peuple algérien, le détourner de son combat initial. Mais le peuple algérien est un grand peuple qui n’est pas naïf. Il ne se laissera pas faire. Ce peuple sait que son avenir est lié irrémédiablement à celui du Maroc et que tous les deux, avec la Tunisie, ont une destinée commune, grandiose, qui les attend : la construction d’un espace maghrébin vital. Mais sans le pouvoir militaire algérien actuel, bon à reléguer au musée des infamies et des mafieux de l’histoire.
Quant à ce député qui s’est moqué du Roi, il a déclaré lui-même qu’il n’a mangé sa première banane qu’à l’âge de 30 ans. Lorsqu’on mange sa banane pour la première fois à l’âge de 30 ans, on devrait avoir honte de se moquer des autres.
Alors dirigeants algériens félons, vous pouvez caricaturer le Roi et vous moquer de lui, sachez seulement, que lui est aimé de son peuple et que vous, vous être haï du vôtre. Alors moquez-vous de celui qui est aimé, vous qui n’êtes pas aimé !!! Il a une légitimité que vous n’avez pas, que vous ne pouvez racheter même si vous bradez toute la fortune pétrolière de l’Algérie !!