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Le G7 appelle à un cessez-le-feu urgent en Ukraine et à la désescalade au Soudan

Le G7 appelle à un cessez-le-feu urgent en Ukraine et à la désescalade au Soudan

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Les ministres des Affaires étrangères des sept grandes puissances industrialisées (G7) ont lancé mercredi un appel à un cessez-le-feu immédiat en Ukraine, après plus de trois ans de conflit, et ont exprimé leur inquiétude face à l’aggravation de la situation au Soudan.

Réunis à Niagara, au Canada, pour leur seconde rencontre de l’année, les chefs de la diplomatie des États-Unis, de la France, du Canada, de l’Italie, de l’Allemagne, du Royaume-Uni et du Japon ont publié un communiqué soulignant que « les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force » et réaffirmant leur « soutien indéfectible » à Kiev et à sa souveraineté.

Invité au sommet, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriï Sybiga a rappelé l’urgence de mettre fin à la guerre. Il a également appelé le G7 à renforcer son soutien militaire à l’Ukraine, notamment dans la fabrication de missiles, de drones et dans la défense aérienne, estimant que le président russe Vladimir Poutine « se fait toujours l’illusion qu’il peut gagner ».

Le sommet canadien a coïncidé avec l’annonce de nouvelles sanctions contre Moscou, alors que l’Ukraine subit des attaques russes accrues sur ses infrastructures énergétiques à l’approche de l’hiver. Le mois dernier, les États-Unis avaient déjà ciblé les deux plus grandes compagnies pétrolières russes, Rosneft et Lukoil, critiquant Vladimir Poutine pour son refus de mettre fin au conflit.

Outre l’Ukraine, le G7 s’est également penché sur le conflit au Soudan, où l’affrontement entre l’armée et les Forces de soutien rapide (FSR) a provoqué la mort de dizaines de milliers de personnes et le déplacement d’environ 12 millions d’individus depuis avril 2023. Le G7 a dénoncé « l’impact dévastateur de cette guerre sur les civils », pointant notamment la famine et les violences sexuelles.

L’Américain Marco Rubio a plaidé pour l’arrêt des livraisons d’armes aux paramilitaires, alors que certains pays, dont les Émirats arabes unis, sont accusés de fournir des soutiens matériels aux FSR, ce qu’ils démentent.

Le sommet a en revanche évité d’aborder deux dossiers très conflictuels : le Venezuela et le différend commercial canado-américain. Selon Marco Rubio, les alliés du G7 n’ont pas discuté du Venezuela lors de la rencontre. De son côté, la ministre canadienne des Finances, Anita Anand, a expliqué que le différend commercial, interrompu fin octobre par les États-Unis, n’a pas été abordé et que les discussions ont été centrées sur la coopération internationale, de l’Ukraine au Moyen-Orient, en passant par Haïti et l’Arctique.

LNT avec AFP 

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