Le Raja se qualifie au terme d'un match fou. Crédits photo : Ahmed Boussarhane/LNT
Depuis Barça vs PSG (6-1), on qualifiait un match de football de Remontada, pour toute équipe qui remontait au score. Mais depuis le fameux Wac vs Raja (4-4), on appelle la Remontada au Maroc : Moustahiiiiiiiil. Pourquoi ?
Parce que le commentateur était tellement dans une montée d’adrénaline, qu’il a décrit la Remontada du Raja comme un phénomène paranormal, impossible, « Moustahiiiiiiiiiiilll. »
Casablanca n’a pas été le seul théâtre de dramaturgie du foot. Barcelone par 3 fois, le Vélodrome, Istanbul, Rome, et j’en passe…
On aurait pu parler d’Angola vs Mali (4-4), de Bordeaux vs Milan (3-0), ou encore de City vs QPR (2-1), mais cette enquête finement menée, comporte une sélection de 10 matchs qui ont marqué l’histoire du football, à jamais…
10- Milan AC vs Liverpool: 25.05.05
“Le miracle d’Istanbul”, c’est ainsi que les supporters de Liverpool nomment ce match. Pour les avoir rencontré et interrogé sur cette finale incroyable de Champions League, en décembre dernier à Doha à l’occasion de la Coupe du Monde des clubs, ils ne souhaitent retenir qu’un seul nom de ce match : Jerzy Dudek. Pourquoi le Polonais est-il une légende chez les Reds ?
Tout simplement parce qu’il a détruit les Milanais lors de la séance de tirs au but, mais surtout parce qu’à la 118 ème minute, alors que le score était de (3-3), il a réalisé l’impensable, une double parade face au ballon d’or Andrey Shevshenko qui s’est présenté à bout portant, face au portier de Liverpool. Un double arrêt qui restera dans les annales de la Ligue des Champions. Andrea Pirlo avouera plus tard, que ses coéquipiers ont compris que le match était perdu après cette double parade.
Ce qui est incroyable, c’est que le Milan AC s’était présenté à Istanbul, avec l’un des plus beaux onze de l’histoire de la compétition, je ne vous fait pas un dessin, si quand même, les puristes comme nous apprécieront :
Shevshenko Crespo Kaka
Seedorf
Pirlo Gattuso
Maldini Stam Nesta Cafu
Dida
Une Dream Team, une équipe imbattable avec un Carlo Ancelloti, au sommet de son art. Rien ni personne, ne pouvait les atteindre, surtout quand Paolo Maldini marquait à la 1ère minute, et qu’ils menaient au score (0-3) , jusqu’à la 64 ème minute… et l’impensable arriva : Gerrard, Smicer et Alonso, permettaient aux Reds de revenir au score, la suite s’appelle désormais, le miracle d’Istanbul…
9- PSG vs Manchester United : 06.03.19
Les Parisiens ont longtemps été la risée de l’Europe, en subissant la Remontada. Ils ont fait pire en subissant un comeback face à United, et à domicile (1-3) dans les toutes dernières minutes sur une main dans les arrêts de jeu, qui plus est avec la VAR… C’était digne d’un film hollywoodien.
Nous étions au Parc des Princes pour couvrir cette affiche, on peut vous dire que les supporters étaient trop confiants, mais les Parisiens ont prouvé encore une fois qu’il n’avaient pas l’étoffe d’un grand club européen.
Les Anglais ont débarqué dans la capitale amoindris, et ont su profiter des lacunes mentales, symbolisées par le taulier… Gianluigi Buffon, coupable d’une erreur digne de Driss Benzekri…
Le PSG n’a donc pas appris de ses erreurs et a commis l’irréparable face aux Mancuniens… Solkjaer avait un plan clair, il souhaitait semer le doute dans les têtes fragiles des Parisiens, et marquer dans le premier quart d’heure.
Il n’a pas arrêté de marteler ce discours en conférence de presse. Et c’est exactement ce qui s’est passé. Un but du Belge Romelu Lukaku, dès la 2 ème minute était synonyme de tremblement de terre au Parc des Princes… Juan Bernat qui avait déjà scoré face à Liverpool en poules, a égalisé à la 12 ème minute, avant que Buffon ne fasse la fameuse erreur, à savoir repousser un tir dans l’axe et non pas sur les côtés , et que Marcus Rashford ne tue le Parc des Princes, sur penalty à la 93ème minute… dans le « Fergie Time »…
Les Mancuniens appelleront ce match « the Come back »…
8- Barça vs Atletico Madrid: 12.05.97
Le Nou Camp va être la scène tragique de 3 Remontadas, dont voici la première.
Ce match est incroyable. Si on devait retenir 2 joueurs de ce match : Milinko Pantic, auteur de 4 buts et de Ronaldo R9, auteur d’un triplé.
Pour les nostalgiques, on vous met la composition du Barça ce jour-là, un des plus beaux 11 alignés par les Catalans :
Luis Enrique Ronaldo Figo
De La Pena
Popescu Guardiola
Sergi Abelardo Blanc Couto
Baia
Les Madrilènes ont vite mené (0-3) dès la 31 ème minute grâce à un triplé de Milanko Pantic . Ronaldo R9 a laissé le buteur Serbe jouer à la baballe avant de lui expliquer, qui est « El Phenomeno ».
Il a déclenché les hostilités, en inscrivant rapidement un doublé (2-3), Pantic est venu doucher le public catalan (2-4) à la 51ème minute, en inscrivant un quadruplé.
Et là, toute la magie du Nou Camp a commencé à s’enclencher, avec l’entrée en jeu de Hristo Stoichkov en lieu et place de Gheorge Popescu. Un remplaçant osé et payant. Luis Figo redonnait espoir au Barça, d’une frappe limpide (3-4), Ronaldo R9, en feu, égalisait, avant que Pizzi vienne délivrer un Nou Camp en ébullition à la 83 ème minute.
Lorsqu’on revoit la performance XXL du meilleur attaquant de l’histoire du football moderne, on se dit que le Barça devait, à cette époque, faire des pieds et de mains pour garder le prodige brésilien, parti pour l’Inter pour 5 saisons, avec comme bilan deux graves blessures du genou, dans un championnat rugueux…
Peut-être qu’en restant au Barça, Ronaldo R9, ne se serait pas autant blessé, et aurait marqué le football d’une toute autre manière…
7-Marseille vs Montpellier: 22.08.98
Comme au Nou Camp, les visiteurs ont fait rapidement le break. 34 ème, et déjà (0-4) pour Montpellier au Vélodrome avec un doublé de Bakayoko, et des buts de Sauzée et Robert.
Comme avec Hristo Stoichkov, Christophe Dugarry rentrait pour donner de la densité dans la surface de réparation montpelliéraine avec son jeu de tête.
Jusqu’à la 60ème, Marseille était ridiculisé, le Vélodrome, en ébullition, grondait. Et là, l’impensable arriva. Ce n’est pas étonnant, quand on voit l’équipe marseillaise : Laurent Blanc (acteur de la Remontada précédente); Robert Pires, Fabrizio Ravanelli , Florien Maurice…
D’ailleurs, c ‘est lui qui remis Marseille sur les rails, avant le show de notre ami Christophe Dugarry, qui marqua coup sur coup à la 64ème et 71ème minute. A ce moment de la partie, comme vous pouvez le voir sur les images, Montpellier est assommé. Eric Roy, d’un frappe surpuissante, a égalisé à la 84 ème minute.
Et comme on disait, l’impensable arriva : 90ème minute, débordement de Robert Pires qui est fauché dans la surface, penalty… Laurent Blanc s’est avancé et a marqué le but du (5-4) juste avant le coup de sifflet final de l’arbitre, et que le ciel ne tombe sur les Montpelliérains…
6- Barça va Roma 10.04.18
Le Barça a fait subir 2 Remontadas à Paris et à l’Atletico, mais en a subi deux autres , voici la première.
Après avoir gagné (4-1) à Barcelone, on avait l’impression que les Catalans étaient arrivés au Stadio Olimpico les mains dans les poches, vous rajoutez à ça une défense apathique, et une équipe romaine avec une grinta incroyable, on obtient une catastrophe.
Edin Dzeko ouvre le score rapidement dès la 6 ème minute, ce même Dzeko provoque un penalty à la 58 ème minute, que De Rossi transforme sur une erreur flagrante de Gérard Piqué…
A ce moment-là, le Stadio Olimpico se transforme en chaudron, les Tifosis croient à l’exploit… A l’époque, les Romains avaient 2 ailiers de très grande qualité, Florenzi et Kolarov… un peu comme Liverpool… tiens tiens Liverpool…
Comme toutes les Remontadas, les 10 dernières minutes sont insoutenables… et Kostas Manolas, inscrit un but sur corner à la 81 ème minute, le Stadio Olimpico explose, le Barça avec le meilleur joueur du monde, et un défense digne de Gueugnon, sort par la petite porte…
5-Barca vs Liverpool 07.05.19
Le Barça, comme le PSG, ne se nourrit pas de ses erreurs. Paris est un petit club, il n’a pas l’expérience du Barça sur la scène européenne. Mais, les Catalans ont quand même coulé à Anfield Road, il y a un an jour pour jour.
Ce qui est incroyable, c’est que Jurgen Klopp s’est présenté face aux Barcelonais avec les 2/3 de son attaque décimés.
Mohamed Salah et Roberto Firmino absents, ont été remplacés par Xherdan Shaqiri et Divock Origi. Les coéquipiers de Lionel Messi étaient arrivés dans l’antre des Reds, confiants.
Dès la 7ème minute, Divock Origi assommait le Barcà. Après, le festival des arrières latéraux commençait ; Trent Alexander Arnold et Andrew Robertson étaient en feu ce soir-là.
La défense du Barca était encore une fois à la ramasse comme à Rome. En parlant des Romains, si on doit parler d’un cauchemar des Barcelonais, sur ces 2 Remontadas, on ne doit retenir qu’un seul nom : Alisson Becker, présent lors des 2 confrontations… Il a dû être le sujet de plusieurs échanges entre socios du Barça, et certains psychologues du côté de Las Ramblas…
4- Ajax vs Tottenham 08.05.19
On s’en rappellera de cette semaine, le lendemain du (4-0) à Anfield, la Champions League nous proposait un match qui nous a fait beaucoup de mal, à nous les Marocains. Je m’explique.
On voyait tous Hakim Ziyech se qualifier pour la finale de la Ligue des Champions. Ça aurait été le premier Marocain à la disputer depuis Redouane El Hajri en 1988, avec le Benfica Lisbonne.
Ce qui est incroyable, c’est que contrairement aux autres Remontadas, Tottenham jouait à l’extérieur et avait pris le match par le mauvais bout, menés (2-0) dès la 35 ème minute, notamment avec un but de notre meilleur joueur marocain.
Les carottes étaient cuites, mais la beauté du football est que le ballon rond est imprévisible. Lucas Moura, qu’on suivait de près lorsqu’il était au Paris Saint Germain, n’a jamais été décisif dans sa carrière. Ce jour-là, les Dieux du football en ont décidé autrement.
Un triplé à la 55ème, 59ème et 92ème minute. Il a fait le match de sa vie, et a installé la climatisation au Johan Cruyff Arena dans les arrêts de jeu.
Le football est beau, mais le football est cruel et imprévisible. L’Ajax Amsterdam, auteur d’une campagne européenne exceptionnelle, a reçu ce jour-là, une gifle qui restera à jamais dans les annales…
3- United vs Bayern Munich 26.05.99
Le Fergie Time, cette fameuse expression est née le jour de la 44ème finale de la Champions League à Barcelone. Tout avait bien commencé pour les Bavarois, qui avaient rapidement marqué dès la 6ème minute par la biais de Mario Basler. Ils ont raté par deux fois le coche en touchant le poteau de Peter Schmeichel.
En plus du quatuor offensif, qui nous a tant fait rêver, Giggs / Beckham/ York/ Cole, Alex Ferguson avait fait entrer Tedy Sheringham et Ole Solkjaer, pour revenir au score.
Pari gagnant de l’Ecossais. Le numéro 10 des Reds Devils égalisait à la 91ème minute, sur un cafouillage incroyable, avant que l’ange d’Old Trafford, entraîneur actuel des Mancuniens, ne crucifie les coéquipiers de Lothar Matthaus.
Une fin de match qui nous marque encore 21 ans après. Une victoire en Champions League qui vient récompenser des campagnes européennes extraordinaires des coéquipiers de David Beckham, tout au long des années 90.
Le Nou Camp est décidément un terrain de foot magique, unique, qui permet de rendre l’impossible, possible…
Manchester United avait certes une Dream Team, mais ils avaient surtout un entraineur qui savait lire le football avant tout le monde, un entraineur qui a marqué à jamais le football mondial.
2- Barça vs PSG
Vous avez tous attendu qu’on analyse ce match, il est en 2ème position. C’est « LE » plus beau match de l’histoire de la Champions League. Un match qui nous a procuré des frissons et des émotions uniques.
Comment remonter un (4-0) à l’aller, un match que nous avons couvert au Parc Des Princes, où l’on voyait les Parisiens vainqueurs de la compétition. La réponse est simple.
Entre le match aller et le match retour, il y a 3 semaines. En 3 semaines, la forme de chaque équipe change et surtout, ce qui a joué, est le matraquage médiatique des quotidiens catalans qui y croyaient dur comme fer.
Chaque jour, ils ont poussé le Barça, ils l’ont tellement répété, que le jour du match, les Parisiens, avec leur petite expérience en Europe, ont foulé la pelouse du Nou Camp, pleins de doute.
D’ailleurs, ils ont commencé le match avec une pression tellement énorme des supporters, que dès la 3 ème minute, Luis Suarez a marqué le premier but. La pression a augmenté de plus en plus jusqu’à ce que Levyn Kurzawa double la mise sur un CSC. La moitié du chemin était déjà faite.
50ème minute : Lionel Messi marque sur penalty. On se dit tous que les Parisiens sont hors sujet et qu’ils vont prendre un valise. Comme je vous l’avais dit auparavant, le football est imprévisible. Edinson Cavani a marqué le but du (3-1). A ce moment-là, retournement de situation, on se disait que les carottes étaient cuites pour les Catalans.
C’est à ce moment là qu’un autre match commençait. Neymar a réalisé alors le plus gros match de sa carrière. 2 buts à la 88ème et 91ème minute, avant d’adresser une passe décisive millimétrée à Sergi Roberto à la 95ème minute !!!!
Un match exceptionnel, magnifique, une Remontada digne d’un film hollywoodien… !
Les médias, et le public ont réussi le coup, le Barça ce soir-là, a écrit l’histoire, ridiculisé Paris, et inséré un nouveau nom dans le lexique du football…La Remontada…
1-Wydad vs Raja
Nous avons choisi ce match comme la plus belle Remontada de l’histoire du football, vous allez me dire que c’est discutable, nous on vous dit que non. Et on vous explique pourquoi…
Tout d’abord, jamais une Remontada ne s’était faite dans un derby, entre deux clubs rivaux, où les supporters étaient présents, et cerise sur le gâteau, se partageaient le même stade, dans un match à élimination direct, devant 80 000 personnes….
Deuxièmement, de toutes les Remontadas que nous avons sélectionnées, le récital des tifos des deux camps de ce derby était hallucinant, et a été salué par tous les grands observateurs du ballon rond à travers le monde.
Ça partait dans tous les sens, ça allait de Daisy avec des Dollars, se moquant du canard, la mascotte du Wydad….au Dragon qui allumait le feu, avec des pompiers qui arrivaient en 3D pour l’éteindre, tout ça accompagné de feux d’artifice à l’intérieur du stade Mohammed V, une première, on se serait cru à la Bombonera… C’était un chef d’œuvre. C’est donc pour toutes ces raisons que c’est la plus belle Remontada de l’histoire du football.
Sur le terrain, Mohamed Nahiri, dès la 12 ème minute, osait marquer une Panenka face au meilleur gardien de but marocain, en face de « Lmagana » ; et pour couronner le tout, il célébrait son but en s’asseyant sur une chaise, piquée à un photographe, face aux Green Boys. A ce moment-là, le stade était en ébullition, mais c’était sans compter sur le karma…
A la 50ème minute, le joueur du match, Mouhcine Metouali, inscrivait un penalty.
Avant que Aymen Hassouni ne commence son show, un peu à la Neymar face au PSG. Un but à la 55ème minute et 2 passes décisives pour Badii Aouk et Ayoub El Kaabi aux 57 ème et 71 ème minutes !
En même temps, les Winners avaient décidé d’allumer les feux d’artifice en faisant passer le fameux tifo du Dragon en 3D, tenez-vous bien…. à la 55 ème minute… oui la 55 ème minute.
Je vous laisse deviner la folie du stade côté Wydad entre la 55 ème et la 57 ème minute. Fumigènes, feux d’artifice, plus beau tifo de l’histoire du club, et 2 buts en 2 minutes, on n’a jamais vu le stade dans un telle hystérie.Même si les Ultras voulaient se coordonner pour le faire exprès, ils n’auraient pas pu espérer mieux…
A 4-1, les Wydadis étaient sûrs d’eux, mais ceux qui connaissent un minimum le football savent que tout peut arriver…
Effectivement, Hamid Ahadad inscrivait un but à la 73 ème minute, avant que Mouhsine Metouali, le Rui Costa Marocain, ne marque un penalty sur une Panenka à la 88ème minute. Et comme toutes les Remontadas, lorsque Rui Costa, posait le ballon pour prendre un gorgée d’eau, qui est devenue mythique, à la toute dernière minute, on savait tous que le miracle allait se poursuivre. Ben Malongo d’une tête croisée réalisait l’impossible à la 95ème minute , un peu comme Sergi Roberto, mais ce qui était affolant, c’était de voir le stade coupé en 2 , avec 40 00 Wydadis sur les genoux à l’agonie et 40 000 Rajaouis en même temps pleurant de joie, jusqu’à tomber pour une centaine d’entre eux sur la pelouse, du côté de « lmagana ».
Le commentateur du match , lorsqu’on a revu les images, avait scandé deux fois « Moustahhhiiiiiiiiiiiiiilllllllllll », « Moustahiiiiiiiiiiiiiil », tellement le scénario était impossible et impensable.
En tout cas, quelle que soit l’appartenance de chacun, on ne peut qu’être fier d’avoir pu assister à la plus belle Remontada de l’histoire du football. Merci le Wydad, merci le Raja… !
Après cette enquête sur les Remontada, nous avons la confirmation que le football n’est pas une science exacte.
Cependant, il y a quelques indices qui peuvent désormais nous indiquer qu’un certain comeback de l’équipe menée au score est possible, comme : marquer rapidement, être unis et surtout avoir le soutien inconditionnel de ses supporters.
Ces 10 matchs ont marqué à jamais l’histoire du football moderne.
Chacun aura son propre classement, certains nous taxeront de chauvinisme, qu’importe, le plus important est de nous rappeler que le ballon rond nous procure des sensations uniques, qui nous mettent dans un état second…
Merci les Remontadas
Merci le Football
Nas
Votre envoyé spécial en direct de son salon