La CSMD poursuit avec le Conseil de la Concurrence ses séances d’écoute aux partis politiques et aux syndicats
La Commission Spéciale sur le Modèle de Développement (CSMD) a poursuivi, jeudi à Rabat, ses séances d’écoute des représentants des partis politiques, des syndicats, du secteur privé et des associations, par une réunion avec les représentants du Conseil de la concurrence.
Le Conseil de la Concurrence, qui a été représenté par son président Driss Guerraoui, son secrétaire général Mohamed Abouelaziz, les vice-présidents Abdelghani Asnina et Abdellatif Lamqaddem, ainsi que par les membres Salwa Karkari Belkziz, Bouazza El Kharrati et le conseiller du président Larbi Benabdellah, a plaidé pour une mobilisation de l’ensemble des acteurs et forces vives de la nation pour créer des richesse nouvelles, soulignant que la question économique doit être cruciale dans le nouveau modèle de développement.
Le nouveau modèle de développement nécessite la mobilisation de l’ensemble des acteurs et forces vives de la nation à travers notamment l’intelligence collective pour produire des richesses nouvelles et libérer les énergies, a affirmé le président du Conseil de la Concurrence, Driss Guerraoui dans une déclaration à la presse, à l’issue d’une réunion des représentants du Conseil avec la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement (CSMD).
Il a aussi souligné la place et le rôle que doit jouer l’écosystème concurrentiel dans le modèle de développement, relevant que le pays est appelé à faire face à des défis majeurs dont la raréfaction des ressources naturelles et financières et des ressources humaines d’un certain niveau de compétences et d’excellence.
Parmi ces défis majeurs, M. Guerraoui a cité la complexité de la gouvernance de la question économique ce qui imposera à l’économie nationale de chercher les moyens à même de pouvoir recourir à de nouveaux avantages comparatifs.
M. Guerraoui s’est également arrêté sur la nouvelle génération d’insécurité liée à la nouvelle donne de l’économie mondiale, aux impacts imprévisibles du changement climatique et la réalité des changements imprévisibles dans les marchés.
Face à l’ensemble de ces défis, le recours aux sources traditionnelles de financement de la croissance et de la solidarité à savoir la dette, la fiscalité et la rationalisation des dépenses publiques ne peuvent pas permettre à l’actuel modèle de développement de répondre à l’ensemble des besoins, a-t-il estimé, appelant en outre à consacrer par la loi l’égalité des chances des citoyens, des entreprises et des territoires devant l’acte économique.
Le Maroc a besoin d’une nouvelle ambition qui doit être portée par le nouveau modèle de développement en vue d’insuffler une nouvelle confiance des Marocains dans leurs institutions, a-t-il relevé, appelant les citoyens à s’engager dans la mise en oeuvre de ce modèle.
La CSMD avait tenu des réunions avec des représentants de sept partis non représentés au parlement pour écouter leur vision sur le nouveau modèle de développement, à savoir le Parti du centre social, le Parti de l’Union marocaine pour la démocratie, le Parti de la Liberté et de la justice sociale, le Parti Al Amal, le Parti des Néo-démocrates, le Parti de l’Action et le Parti Annahda.
La CSMD avait tenu également des séances d’écoute avec les représentants de la Fédération des chambres marocaines de commerce, d’industrie et de services (FCMCIS). de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC), de la Fédération des chambres des pêches maritimes (FCPM), de la Fédération des chambres d’agriculture au Maroc (FECAM), de l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM), de la Fédération de la Gauche Démocratique (FGD), de la Fédération des chambres d’artisanat (FCA), de la Gauche Verte, de l’Organisation démocratique du travail (ODT), du Parti de l’Unité et de la Démocratie (PUD).
Il s’agit aussi de sept autres partis non représentés au parlement, en l’occurrence le Parti Al Ahd Addimocrati, du Parti des forces citoyennes (PFC), du Parti Démocratique de l’indépendance (PDI), du Parti du Renouveau et de l’équité (PRE), du Parti de l’Environnement et du développement durable (PEDD), du Parti Démocrate national (PDN) et du Parti de la Renaissance et de la vertu (PRV).
La Commission s’était aussi réunie avec les représentants du Rassemblement national des indépendants (RNI), de la Fédération démocratique du travail (FDT), de l’Association des régions du Maroc (ARM), du Parti Authenticité et modernité (PAM), du Parti du Progrès et du socialisme (PPS), de l’Union Constitutionnelle (UC), du Mouvement populaire (MP) et de l’Association marocaine des présidents des conseils communaux (AMPCC).
Des réunions avaient eu lieu avec les représentants de l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), de la Confédération démocratique du travail (CDT), du Mouvement démocratique et social (MDS), de l’Union marocaine du travail (UMT), du Parti de la Justice et du développement (PJD), de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), du Parti de l’Istiqlal (PI) et du Haut commissariat au Plan (HCP).
La CSMD avait décidé, le 24 décembre dernier, d’écouter les institutions et forces vives de la nation incluant les partis politiques, les syndicats, le secteur privé et les associations et ce, dans un esprit d’ouverture et de construction commune.
Cette écoute large et ouverte vise à recueillir les contributions et les avis des parties sollicitées en vue d’élaborer un modèle de développement, avait indiqué la Commission.
Dans cette même logique de participation et d’inclusion, la CSMD avait fait savoir qu’elle mettra en place une plateforme digitale permettant de recevoir et de collecter les contributions et les idées soumises par les citoyens afin d’enrichir le débat et de partager les expériences et les réflexions.
LNT avec Map