Source : MAP
La Chambre des conseillers a adopté à la majorité, jeudi lors d’une séance plénière, le projet de loi de finances (PLF) n°60.24 pour l’année budgétaire 2025 dans son intégralité.
Ce projet de loi de finances a obtenu l’approbation de 46 conseillers, tandis que 13 ont voté contre et 4 se sont abstenus, lors de cette séance tenue en présence de la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, et du ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, ainsi que de plusieurs membres du gouvernement.
Préalablement, la Chambre des conseillers avait adopté à la majorité la deuxième partie du PLF. Conformément à la procédure en vigueur, ce projet de loi de finances sera transmis à la Chambre des représentants pour examen et vote dans le cadre d’une deuxième lecture.
Mercredi, M. Lekjaa, en réponse aux interventions des groupes et des groupements parlementaires lors de la séance de discussion générale du PLF 2025, avait affirmé que ce projet de loi repose sur des hypothèses basées sur des données techniques et scientifiques précises, indiquant que le gouvernement a alloué plus de 100 milliards de dirhams (MMDH) pour le dialogue social, la couverture médicale et l’aide sociale directe, en plus de l’aide directe au logement et du relogement des habitants des bidonvilles.
L’Exécutif a volontairement alloué environ 10% du produit intérieur brut (PIB) pour être injectés dans les revenus des catégories sociales vulnérables et de la classe moyenne, « ce qui reflète son engagement à renforcer l’État social », a-t-il noté.
S’agissant du dialogue social, M. Lekjaa a assuré que le gouvernement y a alloué environ 45 MMDH, « ce qui a conduit à des augmentations significatives des salaires, parmi lesquelles 3.800 dirhams pour les médecins, afin de résoudre un problème qui persiste depuis des années, et 3.000 dirhams pour les enseignants du supérieur, ainsi que des augmentations allant de 1.500 à 4.800 dirhams pour les fonctionnaires du ministère de l’Éducation nationale ».
En ce qui concerne l’exonération des retraités de l’impôt sur le revenu (IR), le ministre a souligné l’importance de cette réforme qui concerne une catégorie ayant consacré sa vie au service de la Nation, que ce soit dans le secteur public ou privé, précisant que l’impact financier de cette mesure s’élève à 1,2 MMDH.
LNT avec Map