Crédits photo : Ahmed Boussarhane/LNT
La 24ème édition du Festival gnaoua et musiques du monde d’Essaouira s’est clôturée, samedi soir, avec une performance exceptionnelle, où la musique gnaoui et occidentale ont fusionné.
L’artiste marocain Majid Bekkas, qui a dirigé ce patchwork artistique, a été accompagné par le vibraphoniste talentueux, David Patrois, le génie du rythme adepte du spoken word, Minino Garay, le batteur, Mokhtar Samba ainsi que le saxophoniste, Axel Camil, pour délivrer un tableau musical de grande qualité.
Porté par la voix mélodieuse des gnaouis et la magie de ce travail collaboratif, le public d’Essaouira s’est tout de suite joint aux musiciens pour célébrer le vivre-ensemble musical dans toute sa splendeur. Ainsi, Marocains et étrangers ont voyagé d’un style à l’autre, avec une fluidité et une aisance déconcertantes.
Toujours dans cet esprit de fusion, la performance du groupe « Amazones d’Afrique », composé de chanteuses issues de divers pays africains a été largement appréciée par les festivaliers. Avec leur panache et la puissance de leurs voix, les divas africaines ont transformé la scène Moulay Hassan en un lieu de brassage culturel et d’échange musical.
La clôture du Festival gnaoua et musiques du monde d’Essaouira a également été marquée par d’autres performances interprétées par Hind Ennaira, les Maâlams Hassan Boussou et Hamid El Kasri, ainsi que le trio Joubran, à la scène de la plage, Dar Souiri, Bayt Dakira, la Zaouia Issaoua et Bab Borj Marrakech.
La 24ème édition du Festival gnaoua et musiques du monde, qui s’est déroulée du 22 au 24 juin, a été une occasion idoine pour présenter la richesse musicale du Maroc et du monde, à travers des performances inédites alliant modernité et tradition.
Parallèlement aux concerts et autres activités artistiques, la 10ème édition du Forum des droits de l’Homme a été organisée, avec pour thématique centrale « Identités et appartenances », un sujet d’actualité dans un monde traversé par les crispations identitaires et le refus de l’altérité.
Des artistes, intellectuels, penseurs et acteurs politiques, associatifs et culturels venus du Maroc et d’ailleurs se sont ainsi réunis à Essaouira pour défendre et réinventer un monde plus solidaire.
En outre, des ateliers de musique pour les jeunes et les moins jeunes ont également figuré au menu du Festival en vue de permettre la découverte et l’apprentissage de la musique gnaoua, ses instruments, ses rythmes et son histoire, de plus l’exposition « L’éveil de la mémoire » et une rencontre-débat avec les artistes « Arbre à Palabres ».
LNT avec MAP