Jazzablanca 2025 : une soirée intense portée par les rythmes de Black Eyed Peas, Caravan Palace et Nubya Garcia
La troisième soirée de la 18ᵉ édition du festival Jazzablanca a offert au public casablancais une expérience musicale d’envergure, mêlant des sonorités venues d’horizons multiples à travers les prestations remarquées de trois têtes d’affiche internationales : les Black Eyed Peas, Caravan Palace et Nubya Garcia. Cette soirée, placée sous le signe du métissage et de la diversité stylistique, a réuni plusieurs milliers de spectateurs sur les différentes scènes du festival.
C’est sur la scène Casa Anfa que le groupe français Caravan Palace, figure incontournable de l’électro-swing, a ouvert la soirée avec une performance explosive. Mêlant jazz manouche, swing des années 1930 et rythmiques électroniques, la formation a livré un spectacle à la fois vintage et résolument moderne. Pour sa première venue au Maroc, le groupe a été séduit par l’énergie du public et la qualité de l’organisation. Charles Delaporte, contrebassiste de Caravan Palace, a salué l’ambiance singulière du festival et l’accueil chaleureux réservé par les spectateurs, exprimant le souhait de revenir très prochainement sur les scènes marocaines.
Un peu plus tôt, sur la scène 21, la saxophoniste britannique Nubya Garcia a transporté l’assistance dans un univers à la fois intimiste et novateur. Portée par des compositions empreintes de spiritualité et de diversité musicale, elle a donné à entendre une relecture contemporaine du jazz, enrichie de sonorités classiques, de broken beat et de R&B. À travers des titres tels que Solstice, We Walk in Gold ou Odyssey, l’artiste a su conjuguer virtuosité et émotion, captant l’attention du public dès les premières notes.
La soirée a atteint son apogée avec l’arrivée sur scène du célèbre groupe américain Black Eyed Peas. Devant un public survolté, les artistes californiens ont enchaîné leurs plus grands succès, de Pump It à I Gotta Feeling, en passant par Rock That Body. Avec plus de 35 millions d’albums vendus et une empreinte durable dans la musique pop, hip-hop et électronique, le groupe a démontré toute sa capacité à fédérer plusieurs générations autour d’un répertoire rythmé et festif.
En parallèle, le parc de la Ligue arabe a accueilli sur la scène « Nouveau Souffle » le musicien Mehdi Qamoum, alias MediCament. Armé de son guembri à trois cordes, l’artiste a proposé une fusion singulière entre les traditions gnaoua, les sonorités amazighes, le funk, le jazz et les musiques du monde. Sa performance a été saluée pour sa richesse musicale et la profondeur de son univers artistique.
LNT