Des policiers patrouillent à l'aéroport de Jakarta, le 3 novembre 2016 en Indonésie © AFP/Archives BIMA SAKTI
La police indonésienne a arrêté 17 personnes soupçonnées de liens avec le groupe Etat islamique que la Turquie avait expulsées car elle craignait qu’ils n’entrent en Syrie, a annoncé lundi un responsable policier.
Plusieurs centaines d’Indonésiens -le pays musulman le plus peuplé au monde- se sont rendus au Proche-Orient pour rejoindre les jihadistes de l’EI, faisant craindre aux autorités locales des attentats en Indonésie à leur retour.
Les 17 suspects, parmi lesquels plusieurs enfants, ont été interpellés samedi à l’aéroport international de Jakarta à leur descente d’un vol en provenance d’Istanbul, a annoncé Rikwanto, porte-parole de la police nationale indonésienne qui, comme beaucoup de ses compatriotes, n’a qu’un seul nom.
Les autorités turques soupçonnaient le groupe de tenter d’entrer en Syrie. « Des informations montrent qu’ils sont liés à l’EI », a déclaré Rikwanto à l’AFP.
L’influence grandissante de l’EI en Indonésie avait été mise en exergue par les attentats suicides et attaques armées du 14 janvier 2016 à Jakarta, qui avaient fait quatre morts. Les quatre assaillants avaient été abattus.
La police indonésienne avait annoncé en décembre avoir déjoué un attentat suicide prévu à Noël et avait abattu trois extrémistes islamistes présumés à Tangerang, à environ 25 km à l’ouest de Jakarta.
LNT avec Afp