La direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a démenti l’usage par les éléments de la force publique chargée du maintien de l’ordre public d’armes à balles en caoutchouc ou de bombes lacrymogènes pour disperser un rassemblement sur la voie publique, dimanche à midi et dans l’après-midi, à l’intérieur de la compétence territoriale des services de la Sûreté nationale à Al-Hoceima.
Dans une mise au point parvenue à la MAP, la DGSN assure qu’ »aucun type d’arme de fonction n’a été utilisé » et que « personne n’a été arrêté dans le cadre de ces événements », affirmant que les informations relayées dans ce sens sont fausses et non véridiques.
La même source affirme, en revanche, que les forces publiques se sont interposées à l’organisation par un groupe de personnes d’un rassemblement sur une place publique dans la ville d’Al-Hoceima, en application d’une décision d’interdiction émanant des autorités locales compétentes et notifiée aux concernés, ce qui a poussé certains d’entre eux à procéder à des jets de pierres à l’encontre des éléments de la force publique, infligeant des blessures corporels à un nombre d’éléments de la Sûreté.
Ce démenti, poursuit la DGSN, intervient suite à des informations publiées sur internet prétendant que les éléments de la Sûreté nationale auraient tiré des balles en caoutchouc pour disperser les personnes qui se sont rassemblées dans la ville d’Al-Hoceima.
En effet, suite à l’organisation par un groupe de personnes d’un sit-in de protestation, dimanche au Centre de Boukidaren, sans satisfaire les conditions légales en vigueur en la matière, et après avoir bloqué volontairement la voie publique, les autorités publiques sont intervenues, dans le respect total des règles et dispositions légales, afin de disperser ces attroupements et rétablir le trafic routier, a-t-on appris auprès des autorités locales de la province d’Al-Hoceima.
Lors de cette intervention, certains manifestants ont procédé à des jets de pierres à l’encontre des forces de l’ordre public, blessant 27 éléments, qui ont été transférés à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires, affirme la même source.
Les autorités sécuritaires compétentes ont procédé à l’ouverture d’une enquête sur ce sujet, sous la supervision du parquet général, afin de déterminer l’identité des agresseurs et prendre les mesures légales qui s’imposent, précise-ton.
LNT avec Map