A l’occasion du salon Halieutis 2025, la Confédération Marocaine des Armateurs Industriels de la Pêche Pélagique (COMAIP) et la Conférence Ministérielle sur la Coopération Halieutique entre les États Africains Riverains de l’Océan Atlantique (COMHAFAT) ont signé, le 5 février 2025, un Mémorandum d’Entente marquant une avancée importante dans la gestion durable des ressources maritimes africaines.
Cette initiative s’inscrit dans la vision du Roi Mohammed VI, qui prône le développement et la promotion de l’Afrique Atlantique. Le document a été signé par le président de la COMAIP, Mohammed Lamine Hormatallah, et Sidi Tiemoko Touré, ministre des Ressources animales et halieutiques de la Côte d’Ivoire, actuellement président de la COMHAFAT. L’accord vise à harmoniser les pratiques de pêche durable à l’échelle régionale autour de trois priorités : renforcer les bonnes pratiques et la réglementation pour lutter contre la surexploitation des stocks et préserver les écosystèmes marins, mettre en réseau les acteurs du secteur pour favoriser l’échange de connaissances et le développement de solutions adaptées aux défis du continent, et promouvoir la traçabilité et la valorisation des produits de la mer afin de renforcer la compétitivité des produits halieutiques africains sur les marchés internationaux.
En marge de cet événement, la COMAIP a lancé, au sein de son stand, la première édition des conférences « Pelagic University ». Cette plateforme a réuni des experts, des industriels et des institutions pour discuter des grandes transformations du secteur pélagique et offre une immersion dans les réalités du terrain, explique la COMAIP. Les discussions ont permis d’aborder des problématiques concrètes et d’explorer des solutions aux défis du marché et des écosystèmes marins. « Pelagic University » se veut un espace dynamique de dialogue, croisant retours d’expérience, avancées technologiques et enjeux de durabilité. Elle ambitionne de structurer un ensemble de connaissances de référence pour accompagner l’évolution du secteur, en associant témoignages opérationnels, analyses techniques et contributions scientifiques, souligne la même source.