Crédits photo : Ahmed Boussarhane/LNT
Ce vendredi 14 septembre au matin, les casablancais se sont réveillés devant un bien triste spectacle. Alors que la ville qui n’a de blanche que le nom souffre déjà en temps normal d’un grave problème de propreté des espaces publics, les agents de collecte des déchets ont entamé, depuis jeudi soir, une grève allant de 2 à 4 jours, en conflit avec le Conseil de la ville et les trois sociétés délégataires de la gestion des déchets de Casablanca (Averda, Derichebourg et Mecomar). Ainsi, des grands boulevards jusqu’aux minces ruelles, les déchets s’amoncellent dans les artères de la capitale économique du Maroc, et après seulement une demi-journée de grève, les piles d’ordures s’élèvent déjà autour des poubelles publiques.
Informations prises, les quelque 3500 agents chargés de la propreté de la ville comptent parmi leurs revendications la question des primes, de la couverture médicale, ainsi qu’une réévaluation salariale.
Alors que la grève bat son plein, ce vendredi devrait voir l’ouverture des plis relatifs à un appel d’offres international pour la gestion déléguée des services de propreté pour l’ensemble de la métropole, au siège de la Société de Développement Local Casablanca Prestations. Et du côté de la mairie, l’équipe PJDiste maintient sa communication fantomatique, au point que certains casablancais se demandent s’ils ont encore un maire !
SB
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