Le Parlement grec (Vouli) a donné vendredi son feu vert aux réformes exigées par les créanciers internationaux, afin de conclure l’examen des initiatives réalisées dans le cadre de son plan d’aide internationale et de débloquer les fonds nécessaires au remboursement de dettes qui arrivent à échéance en juillet.
A la suite de ce scrutin, l’Eurogroupe devrait autoriser la mobilisation d’une nouvelle tranche d’aide pour que la Grèce puisse rembourser 7,5 milliards d’euros d’emprunts et de prêts qui seront échus mi-juillet.
L’Eurogroupe et le Fonds monétaire international (FMI) ne sont pas parvenus à se mettre d’accord, le 22 mai dernier, sur l’ampleur à donner à l’allègement de la dette et sur les mesures que la Grèce devra mettre en œuvre pour pouvoir gérer durablement sa dette après l’arrivée à terme, en 2018, de son troisième plan d’aide international.
Les deux interlocuteurs divergent essentiellement sur leurs hypothèses de croissance de la Grèce.
Athènes avait alors rejeté un projet de déclaration de l’Eurogroupe, jugé trop flou pour garantir une reprise de la croissance économique.
La Grèce a fait l’objet de trois plans de renflouement internationaux depuis 2010 au prix d’une récession qui a mis le pays à genoux. La popularité du Premier ministre est en chute libre et son mandat arrive à échéance en 2019.
Les ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) se réunissent à Luxembourg le 15 juin pour examiner les progrès accomplis par Athènes et discuter de mesures de réduction d’une dette qui représente 180% du Produit intérieur brut (PIB) après sept années de crise.
LNT avec MAP