La Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) a transmis, le 1er avril 2021, aux services de renseignements français extérieurs et intérieurs (DGSE-DGSI), des informations précises concernant une citoyenne française d’origine marocaine, qui préparait une opération terroriste imminente visant un lieu de culte en France (église).
Sur la base de ces renseignements, les autorités françaises compétentes ont procédé, les 3 et 4 avril à des opérations d’interpellations et de saisies ayant permis de neutraliser les risques de ce projet terroriste, selon le porte-parole de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et de la DGST. Les informations fournies par la DGST aux services sécuritaires français concernés comprenaient des données personnelles sur la suspecte principale et ses données d’identité électroniques, ainsi que sur le projet terroriste qu’elle s’apprêtait à exécuter en coordination avec des éléments de l’organisation terroriste « Daech », ajoute-t-on de même source. La DGST a également mis à la disposition des autorités françaises des informations sur le niveau d’extrémisme atteint par la femme porteuse de ce projet terroriste, notamment son intention imminente de commettre des actes de meurtre et de décapitation en s’inspirant des vidéos et des contenus numériques diffusés par l’organisation terroriste « Daech », que la suspecte visionnait régulièrement.
Le partage de ces informations avec les services français s’inscrit dans le cadre de l’adhésion du Maroc aux mécanismes de coopération internationale de lutte contre les organisations terroristes, de consécration de la paix et de la stabilité dans le monde, ainsi que dans le sillage du renforcement de la coopération entre la DGST et les services de renseignements français dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et face à la recrudescence des menaces de l’extrémisme violent qui vise la sûreté et la sécurité des citoyens des deux pays.
LNT avec CdP