Crédits photo : Ahmed Boussarhane
Le public de la place Moulay El Hassan a été envoûté par la séduisante Asmaa Hamzaoui, accompagnée du groupe Bnat Tombouctou, et par la talentueuse Fatoumata Diawara, le temps d’un concert féminin par excellence au menu de la deuxième journée du 21ème Festival Gnaoua et musiques du monde d’Essaouira (21-23 juin).
Fille du célèbre Maâlem marocain Rachid Hamzaoui, Asmaa, qui a succédé sur scène à l’incontournable Maâlem Said Oughessal et au grandiose Holland/Hussain/Potter Trio, a débuté sa performance en présentant aux festivaliers réunis à la cité des Alizés nombre de chansons du répertoire gnaoui, qui l’a bercée dès sa tendre enfance.
Les chants que répétait la foule en parfaite symbiose avec la jeune artiste, qui a su défier les traditions révolues et prendre d’assaut un domaine exclusivement masculin, témoignent d’un avenir porteur d’opportunités et de succès pour cette nouvelle génération de femmes artistes.
La même audace a été ressentie au moment où Fatoumata Diawara, qui a longtemps combattu une société africaine conservatrice, s’est emparée de la scène pour faire de ce concert, fort en émotion, un appel à l’égalité dans tous les domaines et particulièrement en milieu musical.
Le poids des traditions n’a pas empêché la Malienne aux multiples talents de faire une carrière et non des moindres dans le domaine artistique, alliant chant, théâtre et cinéma.
Partageant la même passion pour les sons et rythmes africains, les deux femmes ont clôturé ce moment de communion musicale, haut en couleurs, par une fusion inédite, faisant vibrer les festivaliers qui dansaient sans relâche.
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LNT avec MAP