© Omar Chennafi
La séance inaugurale de la 23è édition du Festival de Fès des musiques sacrées, prévue ce vendredi en nocturne au sein du célèbre site historique Bab Al Makina, sera une grande fable écologique et rehaussée par une féerie d’images et de musique, a affirmé le Directeur artistique du Festival, Alain Weber.
Placée sous le signe « Spirit on the Water », cette grande fresque poétique sera un hymne à l’Eau, source de vie et inspiration du sacré, ainsi qu’un déluge aux mythes fondateurs qui permettra au public de voyager jusqu’aux origines de l’humanité, a précisé M. Weber lors d’un point de presse consacrée à la présentation des artistes qui devront animés ce spectacle inaugural du festival.
La création d’ouverture explorera ainsi le monde de l’eau avec la participation d’une palette d’artistes, à l’instar de Marlui Miranda, grand chanteuse et chercheuse d’origine indigène (Brésil), Fatine Hilal Bik, chanteuse (Maroc), Ramzi Aburedwan, Musicien, chef d’orchestre, arrangeur (Palestine), Gérard Pucheu, chercheur et spécialiste en langues sifflées et conseiller artistique (France), Franck Marty, Responsable « Spectaculaires/ Allumeurs d’images », Mapping du spectacle (France) et Zainab Afailal, Comédienne (Maroc).
Dans une vision universelle et cosmique , a-t-il poursuivi, la séance d’ouverture sera aussi une occasion pour relater des milliers de contes et légendes liés à l’eau, abris des fées, des nymphes, lieu de pouvoirs magiques reliés aux forces de la nature, bénéfiques ou maléfiques.
Organisé sous le Haut-patronage du Roi Mohammed VI, le Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde et son Forum, créés respectivement en 1994 et 2001, s’inscrivent dans la tradition savante, artistique et spirituelle de la ville. Depuis son avènement, ce rendez-vous a connu un succès grandissant. Le Festival fut désigné en 2001 par l’O.N.U. comme l’un des événements marquants contribuant au dialogue des civilisations.
Selon les organisateurs, magnétique, l’événement a rallié des artistes de notoriété internationale de tous les horizons, partageant la quête du sacré. Vingt-deux éditions et de belles surprises, car le Festival se veut aussi une pépinière qui dévoile au public des talents encore méconnus ou qui accompagne des projets audacieux, fraîchement sortis de l’imagination de musiciens et poètes aventureux.
Depuis quelques années, sous l’impulsion de son directeur artistique, le Festival initie également des créations pluridisciplinaires de grande envergure présentées en ouverture. Près de 90 artistes se sont parfois succédé sur la scène.
LNT avec MAP