L'application Messenger Kids de Facebook cible les enfants de moins de 13 ans, qui ne sont pas censés utiliser le réseau social et sa messagerie © AFP Olivier DOULIERY
Facebook a déployé mercredi sa messagerie pour les jeunes enfants, Messenger Kids, dans 70 nouveaux pays, assurant qu’elle pouvait aider les petits à continuer à apprendre et à échanger avec leurs amis pendant le confinement.
Le géant des réseaux sociaux veut aussi ajouter un mode supervisé par les parents, qui pourront ainsi approuver les nouveaux contacts choisis par leurs enfants de moins de 13 ans.
« Entre les écoles fermées et la distanciation sociale, les parents se tournent plus que jamais vers la technologie pour aider leurs enfants », remarque Antigone Davis, directrice de la sécurité chez Facebook, dans un communiqué en ligne.
Messenger Kids a été lancé en 2017 aux Etats-Unis, et étendu plus tard au Canada et à une poignée d’autres pays, ciblant les enfants trop jeunes pour utiliser Facebook.
Cette extension concerne différentes régions du monde, dont l’Afghanistan, le Costa Rica ou encore l’Indonésie. Aucun pays européen n’est sur la liste.
« C’est une application de messagerie et d’appels vidéo qui permet aux petits de discuter avec leurs amis et leur famille dans un environnement amusant et contrôlé par les parents », ajoute Antigone Davis.
Les jeunes utilisateurs pourront désormais échanger en groupes et ajouter eux-mêmes leurs amis. Avant c’était aux parents de faire le premier pas.
« Les adultes nous ont dit qu’ils veulent donner plus d’indépendance à leurs enfants dans la gestion de leurs contacts, tout en gardant le contrôle », explique la directrice.
Sur le continent américain, les parents peuvent aussi autoriser leur progéniture à afficher leur nom et leur photo de profil en public, pour trouver plus d’amis potentiels.
Certains défenseurs du respect de la vie privée estiment que cette appli peut nuire aux enfants, en les incitant à passer plus de temps en ligne, sur des plateformes qui pourraient éventuellement collecter des données sur eux.
LNT avec Afp