A Casablanca, en ce début de semaine, le candidat à la présidence de la CGEM, Salaheddine Mezouar, s’est montré à l’aise dans sa campagne. Sûr de lui, il s’est montré habitué des élections, quelle qu’en soit la nature ou la forme. Très bien entouré d’une armada d’hommes d’affaire casablancais, dont beaucoup de Rnistes, l’ex-MAE a, à vrai dire, réussi son show.
Son programme élaboré avec son colistier Fayçal Mekouar, est axé sur « une intelligence collective plaçant la PME au centre des préoccupations » et a été adopté sur la base d’un échange avec les acteurs du secteur privé pour répondre au mieux à leurs attentes et apporter de réelles solutions aux problèmes, notamment les délais de paiement, le financement et les procédures : « Notre vision d’une CGEM 2021 forte, efficace et en phase avec les attentes des entrepreneurs et les enjeux du pays, est axée sur un soutien volontariste à la PME et à la TPE, un renforcement de l’attractivité des territoires, un positionnement volontariste pour sur de nouveaux relais de croissance au bénéfice de tous, un recentrage du dialogue social ainsi que la mise en place de solutions sectorielles spécifiques couvrant tous les secteurs critiques », a expliqué Mezouar.
Par ailleurs, il a fait savoir que sa stratégie couvrant la période 2018-2021 ambitionne de faire de la CGEM « une organisation représentative, inclusive et adaptée aux ambitions en proposant une réforme des statuts, un conseil des régions et une décentralisation des commissions et ce, sur la base d’une démarche pragmatique et de définition des priorités ».
De son côté, Fayçal Mekouar a indiqué que le programme prévoit une concertation permanente avec les entrepreneurs et une mise en place d’indicateurs de suivi, ajoutant que « notre programme ambitionne de faire de la CGEM une confédération fédératrice par une intégration régionale et sectorielle, une dynamique de l’économie sociale et solidaire, et des solutions concrètes pour lutter contre l’informel ».
HZ