Par rapport à un certain nombre de dérapages constatés ces derniers temps sur les chaînes publiques, le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Laaraj, n’a pas dit grande chose… Au Parlement, dans sa réponse à une question sur les programmes télévisés qui portent atteintes aux valeurs religieuses, la dignité humaine et la déontologie, ce dernier a relevé que selon les dispositions du cahier des charges, les médias publics s’engagent à respecter le caractère sacré de la famille et à préserver l’ordre public et les bonnes mœurs, en interdisant la diffusion des scènes comportant la consommation de tabac et d’alcool, des jeux de hasard, de paris et de loterie, le discours de propagande, les connotations sexuelles et les programmes incitant à la violence physique et psychologique. Et de poursuivre que les cahiers des charges comprennent plusieurs dispositions visant la consolidation d’une identité nationale unifiée avec toutes ses différentes composantes, et la consécration du principe du pluralisme en donnant la voix aux différents courants de pensée. Il a, ainsi, relevé que les cahiers de charges exigent de la SNRT une programmation riche qui comprend des programmes dédiés à l’éducation religieuse, à la culture et au divertissement, et des programmes consacrés à la femme et à la famille, notant que 80% des programmes diffusés sur les deux chaines sont présentés en langues arabe et amazighe. Et par rapport à la diffusion d’une information mensongère pendant le JT d’Al Oula, faisant allusion aux émeutes d’El Hociema, Laâraj a gardé le silence…
LNT