Les relations du Maroc avec le FMI sont loin de se limiter aux lignes de financement. Le Royaume s’appuie de manière proactive sur l’expertise du Fonds pour mener ses réformes et poursuivre son développement. La collaboration étroite avec le FMI permet aux administrations et institutions publiques marocaines, ainsi qu’aux autorités financières et régulateurs, de se mettre à jour des meilleures normes internationales en matière de réformes économiques et financières. C’est le cas notamment, pour ne citer que ceux-ci, de Bank-Al-Maghrib, en tant que régulateur du système financier, de l’AMMC dans ses innovations en faveur du marché des capitaux, de la TGR à travers la grande réforme des marchés publics ou encore de l’Office des Changes pour la réforme continue de la politique de change du pays. En plus de mettre en œuvre des réformes spécifiques, le pays s’attaque à des réformes structurelles d’envergure qui sont en adéquation avec ses engagements envers le FMI et qui correspondent aux objectifs nationaux du pays. Il convient d’insister sur ce dernier point : il s’agit de mettre son économie aux meilleures normes tout en respectant les spécificités du Royaume. Tout ceci permet au Maroc de renforcer ses capacités institutionnelles et de développer des politiques économiques plus solides et durables. Les réformes visent à favoriser la croissance économique, à améliorer la gestion des finances publiques, à renforcer la stabilité financière et à promouvoir l’inclusion sociale. En puisant dans l’expertise internationale et les bonnes pratiques éprouvées du FMI, le Maroc renforce la crédibilité de ses réformes. Cette approche proactive contribue à assurer une croissance équilibrée et durable de son économie, tout en consolidant sa position sur la scène internationale.
ZY