Un parking vide de l'usine Renault de Douai, le 15 mai 2017, où la production est à l'arrêt"préventivement" en raison d'une cyberattaque mondiale © AFP PHILIPPE HUGUEN
L’usine Renault de Douai (Nord), l’une des plus importantes du constructeur automobile en France, a redémarré son activité mardi matin, après avoir été à l’arrêt « préventivement » lundi en raison de la cyberattaque mondiale, a affirmé un porte-parole de l’usine à l’AFP.
« L’activité de l’usine a repris à 05H18, tous les ateliers ont repris un fonctionnement normal. Le travail réalisé lundi était un travail préventif qui avait pour objectif de sécuriser la reprise d’activité, il n’y a pas eu de pertes d’informations », a assuré à l’AFP un responsable de la communication de l’usine.
Lundi, quelque 3.500 salariés avaient été mis au chômage partiel ou avaient bénéficié d’un jour de congé collectif. La direction avait prévenu les syndicats dès dimanche midi de la fermeture de l’établissement.
Avec cet arrêt d’une journée, « 800 véhicules n’ont pas pu être produits ». « Nous allons essayer de rattraper cette production dans les semaines qui viennent », a précisé le porte-parole.
L’usine de Douai compte près de 5.500 employés (3.700 CDI et 1.800 intérimaires) et produit des Talisman, Scénic et Espace. Créée en 1970, elle occupe une superficie de 350 hectares, d’après le site internet de la marque au losange.
Toutes les autres usines du groupe au Losange dans le monde avaient redémarré lundi, selon un porte-parole de l’entreprise.
Des ordinateurs dans au moins 150 pays ont été touchés depuis vendredi par une attaque informatique « sans précédent », faisant plus de 200.000 victimes et affectant le fonctionnement de nombreuses entreprises et organisations.
De la Russie à l’Espagne et du Mexique au Vietnam, des centaines de milliers d’ordinateurs, surtout en Europe, ont été infectés par un logiciel de rançon, un « rançongiciel » exploitant une faille dans les systèmes Windows.
LNT avec AFP