Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies CDC basés aux Etats Unies ont publié une nouvelle étude qui révèle qu’une troisième dose de vaccin COVID-19, offre une protection considérable contre les maladies graves causées par la variante Omicron du coronavirus.
Dans une déclaration à la Maison Blanche vendredi dernier, Dr Rochelle Walensky, directrice des CDC, a affirmé que « Ces rapports apportent de nouvelles preuves de l’importance d’être à jour dans ses vaccinations contre le COVID – c’est-à-dire de recevoir la première série de vaccins et de recevoir une dose de rappel lorsque cela est possible – afin de se protéger contre les formes graves du COVID-19 ».
Lors cette étude, les chercheurs ont analysé les données de 10 États entre août 2021 et janvier 2022, en effet les personnes ayant reçu une troisième dose de vaccin COVID-19 étaient 82 % moins susceptibles de se retrouver dans un service d’urgence ou une clinique de soins urgents pendant la vague Omicron par rapport aux personnes non vaccinées, les auteurs ont constaté également qu’ils étaient 90 % moins susceptibles d’être hospitalisés que les personnes non vaccinées.
Dans une autre étude effectuée par la même organisation et qui s’est focalisée sur les cas et les décès liés au COVID-19 signalés dans 25 services de santé étatiques et locaux entre avril et décembre 2021, les chercheurs ont constaté qu’au cours de la vague Delta, la protection contre l’infection et le décès était plus élevée chez les personnes ayant reçu une dose de rappel, par rapport à celles qui étaient entièrement vaccinées mais non renforcées, rapportent les chercheurs.
La protection contre l’infection était également plus élevée chez les personnes ayant reçu une dose de rappel pendant la vague Omicron. En raison du retard dans la déclaration des décès liés au COVID-19, les chercheurs ne disposaient pas de données sur les décès survenus pendant la vague Omicron, à savoir que la protection la plus importante s’est produite chez les personnes âgées de plus de 65 ans, suivies de celles âgées de 50 à 64 ans, l’étude montre alors clairement que les personnes non vaccinées présentaient des taux d’infection et de décès beaucoup plus élevés.
En fait, les personnes non vaccinées participant à l’étude avaient un risque presque 20 fois plus élevé de mourir du COVID-19 que les personnes entièrement vaccinées.
La semaine dernière, les CDC ont également publié sur leur site Web des données supplémentaires sur le COVID-19, qui montrent qu’en décembre, les Américains non vaccinés âgés de 50 à 64 ans avaient 44 fois plus de risques d’être hospitalisés que ceux qui étaient pleinement vaccinés et avaient reçu une troisième dose. Le risque d’hospitalisation était 49 fois plus élevé pour les personnes non vaccinées de 65 ans et plus.
Ces études montrent que la vaccination complète et les rappels offrent une défense solide contre les infections et les hospitalisations, y compris pendant la vague Omicron. Pourtant un peu plus de 23 millions de citoyens marocains, soit environ 62 % de la population totale, ont reçu deux doses de vaccin COVID-19. Seulement 4 millions de citoyens, soit environ 11 % de la population entièrement vaccinée, ont reçu une dose de rappel.
Dans ce sens, et depuis son lancement le ministère de la santé marocaine ne cesse d’appeler la population à adhérer à la campagne de la vaccination de la troisième dose contre le COVID-19, cette campagne qui vise à protéger les groupes à risque et améliorer l’efficacité vaccinale, ainsi que la création d’une immunité collective.
Sources :
https://www.cdc.gov/mmwr/volumes/71/wr/mm7104e3.htm?s_cid=mm7104e3_w
https://www.cdc.gov/mmwr/volumes/71/wr/mm7104e2.htm?s_cid=mm7104e2_w