Le programme de logement dédié à la classe moyenne n’a pas suscité l’intérêt escompté des promoteurs immobiliers depuis son lancement en 2013 et ses résultats demeurent globalement « modestes », explique le ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, Abdelahad Fassi Fihri. Et de poursuivre que les promoteurs immobiliers se tournent plutôt vers le logement social à 250.000 Dhs qui « semble plus attrayant par rapport aux logements destinés à la classe moyenne ou ceux à bas coût (140.000 Dhs) ».
« Une telle situation a incité la classe moyenne à rechercher d’autres produits résidentiels et, du coup, elle n’a pas bénéficié de l’égalité des chances en termes de subvention », note le ministre qui a, dans ce sens, estimé que l’atelier est appelé à réfléchir à l’élaboration d’un produit plus efficace en faveur de cette catégorie dans un cadre participatif et consensuel entre les membres du Conseil National de l’Habitat, qu’ils soient privés ou institutionnels.
De son côté, la Secrétaire d’État chargée de l’Habitat Fatna Lkhyiel a mis en avant les résultats du programme de logement dédié à la classe moyenne qui restent « modestes », alors qu’il se trouve au centre des intérêts du ministère depuis la loi de finances 2013.
Depuis cette date, des avantages fiscaux ont été accordés pour encourager ce produit résidentiel comme l’exemption des droits d’enregistrement et de conservation, sur la base de normes relatives à la superficie qui doit être comprise entre 80 et 150 mètres carrés pour un prix de vente total ne dépassant pas 6.000 Dhs le mètre carré, a-t-elle fait savoir.
HZ