Crédit photo : www.icrc.org
En collaboration avec le Croissant-Rouge marocain (CRM), la délégation du CICR (Comité international de la Croix-Rouge) à Rabat, vient de dévoiler un aperçu de ses activités pour l’année 2017.
Au Maroc, plus de 20 000 personnes ont bénéficié des campagnes de sensibilisation contre le danger des mines, et 150 volontaires du CRM ont bénéficié d’une formation sur l’éducation aux risques des mines et restes explosifs de guerre.
De nombreuses personnes perdent contact avec leurs proches, après avoir été séparées par des conflits, des catastrophes ou d’autres situations telles que les migrations. Sur ce volet de rétablissement des liens familiaux, 69 messages Croix-Rouge ont été collectés et distribués, principalement aux détenus marocains incarcérés en Irak et en Libye.
En outre, le CRM a mené durant l’année 2017, des activités d’éducation au risque des mines et d’aide aux victimes à Laayoune, Dakhla, Aousserd, Essmara, Boujdour et Assa-Zag.
Par ailleurs, 175 migrants ont bénéficié de formations 1er secours avec sensibilisation aux activités RLF à Fès, Meknès, Oujda, Nador et Beni Mellal, tandis que 35 volontaires de l’équipe national du secourisme du CRM ont pris part à une formation sur la gestion des dépouilles mortelles.
Conformément à son mandat, le CICR est engagé dans la promotion du droit international humanitaires (DIH) et du droit international des droits de l’homme. Pour ce faire, il travaille avec la Commission national du droit international humanitaire (CNDIH) afin de soutenir les autorités nationales dans leurs efforts de diffusion et de mise en œuvre du droit.
Cette collaboration a eu comme fruits des actions de sensibilisation auprès de l’Institut Royal de Police (IRP), de l’Ecole Royale des officiers de la Gendarmerie Royale, du Centre de formation de la gendarmerie royale et de l’Institut de Formation de Forces auxiliaires.
De même, des officiers supérieurs du Collège Royal de l’enseignement militaire supérieur (CREMS) ont bénéficié d’une formation en DIH.
Rappelons que le CICR a mené nombre d’activités au Maroc, depuis la première guerre mondiale, et ensuite durant la guerre d’Algérie.
Le CICR a par la suite porté assistance aux victimes du tremblement de terre d’Agadir en 1960. Puis entre 2000 et 2005, il a été autorisé à visiter et rapatrier les prisonniers marocains détenus par le polisario. Ce n’est qu’en 2014 que le CICR a signé avec le gouvernement marocain un accord de siège lui permettant d’ouvrir un bureau de représentation à part entière au Royaume.
IJ